Faits divers… Faits divers…

24 November, 2021 - 14:46

Une dangereuse bande neutralisée

Les trois semaines passées ont vu une bande de malfaiteurs semer la terreur en plusieurs zones de la ville. Une agence de transfert d'argent braquée à Teyaret sous la menace d'armes blanches et à feu, ses responsables tenus en respect le temps de vider les caisses et de s'enfuir après avoir mis les caméras de surveillance hors service... Une autre agence de transfert d'argent à Tevragh Zeïna subissait le même traitement… Une pauvre femme qui venait de retirer de l'argent dans une banque était filée par ces lascars jusque devant la clinique Chiva. Et alors qu’elle descendait de sa voiture, une Corolla grise passait en l'effleurant. L'un des malfaiteurs sortait brusquement tête et buste de la portière pour lui  arracher son sac. Elle s’y agrippe fortement, le bandit lui assène plusieurs coups à la tête. Et la Corolla de la traîner sur vingt mètres sous les yeux des passants ahuris. Un brave homme court en vain pour rattraper la voiture des malfaiteurs, le conducteur d'une Hilux blanche qui pourrait le faire s’y refuse. La femme tombe enfin, ensanglantée. Terrible scène filmée par les caméras de surveillance de la clinique Chiva. La voilà distribuée sur les réseaux sociaux...

La police ouvre une enquête qui identifie le chef de la bande. Mais celui-ci est parti au Sénégal au lendemain de sa dernière opération. Sa principale complice, une étrangère, est elle aussi sortie du pays. Seuls leurs deux complices sont restés à Nouakchott. La police les surveille de loin, en attendant le retour de leur boss. Vendredi 19 Novembre, la police du bac de Rosso l’arrête, alors qu’il vient juste de retraverser le fleuve. Quelques heures plus tard, c’est au tour de l’étrangère de se faire alpaguer, en provenance de Nouadhibou, au poste de police Nord-ouest de Nouakchott. Le reste de la bande suit peu après. Ils ont avoué avoir commis lesdites trois agressions.

 

Le poignardé du Ksar

Quasiment situé en centre-ville, le vieux quartier du Ksar n'était pas considéré en zone dangereuse. Certes des cambriolages, vols ou braquages mais de loin en loin. Cela faisait quelques années qu'aucun meurtre n'y avait été enregistré. Ce sont plutôt les quartiers aux alentours du Ksar ancien qui accumulent les points chauds du crime : SOCOGIM, Îlot C et F Nord. Mais voilà que le samedi 20 Novembre, des passants remarquent à terre, vers 23 heures en la zone industrielle du Ksar, le corps d'un jeune homme couvert de sang. Il est encore vivant. On appelle la police qui l'évacue d'urgence au CHN. Le rapport médical atteste qu'il a reçu plusieurs coups de poignard. Quoiqu’il demeure dans un profond coma, on finit par l'identifier. Natif des environs de M'bout, Yarba ould Mohamed est âgé de vingt ans et ceux qui le connaissent le disent sans problèmes. La police mène des investigations pour arrêter ses agresseurs toujours en cavale à ce jour.

 

Violente bagarre au Carrefour

Samedi 20 Novembre vers 21h 30, une bagarre éclate non loin de la clinique de l'Amitié. Deux djenks sont aux prises sous les yeux de nombreux badauds. Coups de poing et de pied en veux-tu en voilà. Mais on finit par les séparer. Vadily, 16 ans, refuse de révéler le motif de son altercation avec Abdallahi, un domestique de la famille de celui-là et celui-ci se tait tout autant. Une heure plus tard, les voici revenus à la maison. Il n’y a qu'une vieille femme à demeure. Abdallahi s'empare d'un couteau de cuisine et en entaille le cou de Vadily qui commence à saigner. Celui-ci riposte en assénant un coup de barre de fer à la tête de son agresseur qui tombe KO. La vieille femme hurle et une énorme foule se rassemble devant la maison. La police viendra un peu plus tard évacuer les deux blessés. Une fois soignés, les voilà au gnouf ! Leur bagarre tournerait autour de « quelque chose de suspect », nous dit-on.

                                            Mosy