Les travaux d’un atelier organisé par le ministère du Pétrole, des Mines et de l’Énergie sur la transition énergétique et le développement de l’hydrogène, ont débuté mardi à Nouakchott et se sont achevés mercredi. Durant deux jours, les participants ont échangé sur des thématiques telles que la production de différents types d’hydrogène, les avantages et les défis de l’hydrogène vert et la manière de le stocker et de le transporter.
Dans son discours d’ouverture, le ministre du Pétrole, des Mines et de l’Énergie, M. Abdessalam Ould Mohamed Saleh a déclaré que les caractères spécifiques de l’hydrogène vert en font un choix principal pour construire un monde et des économies durables et neutres sans émissions de carbone.
Il a souligné que les choix stratégiques pour le développement énergétique, la promotion de l’investissement privé et le partenariat pour la production d’hydrogène vert sont fortement soutenus par le président de la République, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani.
Le ministre a indiqué que la Mauritanie a signé le 28 Mai, un mémorandum avec la société CWP pour le développement de l’un des plus grands projets d’énergie renouvelable au monde afin de produire et d’exporter l’hydrogène vert et ses dérivées.
La cérémonie a été aussi marquée par la signature d’une convention de partenariat entre la société CWP, spécialiste des énergies de transition et l’école polytechnique de Mauritanie. Cette convention permettra à l’école de bénéficier de l’achat d’équipements informatiques, le financement d’études de faisabilité pour l’extension de ses installations en plus de l’octroi de bourses aux cinq ou six majors de l’école.
Dans une déclaration à la presse, M. Ismaël Ould Abdelvetah, conseiller chargé de la transition énergétique et de l’hydrogène au ministère du Pétrole, s’est réjoui que notre pays soit entré de plain pied dans la transition énergétique et le développement de l’hydrogène vert, ce qui ouvre des horizons importants pour l’électricité, le développement industriel et les mines. ‘’Grâce à l’électricité bon marché qui sera produite ainsi, nous pourrons transformer nos produits miniers, notamment le fer qui était exporté à l’état brut, ce qui permettra de générer des ressources nouvelles pour la Snim et une plus-value pour le pays. Les deux projets en cours, celui de CWP et de Chariot, vont employer autour de 5000 personnes chacun et 2000 en phase d’exploitation. Ils permettront également de produire de grandes quantités d’eau pour les régions du Nord. Les deux entreprises se sont engagées à produire 50 millions de tonnes d’eau potable par an grâce au dessalement. La production d’hydrogène et d’ammoniaque permettront la création de petites industries’’ a-t-il déclaré.
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