Moussa Kane, propriétaire d’un jardin situé entre les villages de Sylla et de Sinthiou (commune de Néré Walo), dans lequel il cultive plusieurs variétés de légumes, se plaint des dégâts récurrents causés par des chameaux en divagation.
Ce phénomène se répète depuis plusieurs années, en dépit des plaines multiples déposées auprès des autorités administratives et judiciaires.
Plus grave encore, recevant en audience le plaignant il y a quelques mois, une de ces autorités a soutenu la thèse farfelue suivant laquelle ces animaux en divagation seraient sans propriétaire.
Une attitude qui montre clairement que la sécurité alimentaire n’est pas une priorité dans l’esprit cette autorité, qui estime que des chameaux sans propriétaires, peuvent impunément détruire le labeur des paysans.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».