Érection de  six nouveaux départements

Six nouvelles moughataas viennent d’être fondées à la faveur de la dernière session du Conseil des ministres. Celui de l’Intérieur a souligné que le choix des arrondissements : Adel Bagrou (Hodhech-Chargui), Touil (Hodhel-Gharbi), Lexeïba (Gorgol), Maal (Brakna), Tékane (Trarza) et Wompou (Guidimakha) ; a été opéré à partir de critères objectifs, notamment la démographie, la situation géographique et les potentialités économiques. Et de citer l’exemple d’Adel Bagrou, peuplé de plus de soixante mille habitants et notamment d’un fort potentiel pastoral. Puis le ministre attirait l’attention sur le plus de décentralisation qu’impliquent ces érections, afin de mieux répondre aux besoins des populations. Des  délégations et commissions existantes dans les autres moughataas, notamment celles chargées du suivi des catastrophes, y seront déployées. Outre les autorités administratives, sécuritaires et les élus locaux, des représentants de la Société civile feront également partie de certaines de ces commissions. À en croire  le ministre, cette  décision suit les engagements du président de la République à rapprocher l’administration des citoyens. Elle est également en phase avec les politiques de l’État visant à promouvoir le développement local, fonder de nouveaux pôles de développement et désenclaver les localités.

Le docteur Issa Coulibaly, président du Conseil régional du Guidimakha,  a exprimé sa reconnaissance et satisfaction au président de la République pour l’élévation de Wompou en moughataa. Grâce à ce reclassement administratif, la cité entend « devenir un pôle de développement socioéconomique et bénéficiera de tous les services publics inhérents à un département, pour le grand bonheur de ses habitants. Cette décision […] leur ouvrira assurément de nouvelles perspectives de développement et de progrès, tout en rehaussant leurs chances, capacités d’implication et de participation à la conception et  l’élaboration de politiques publiques plus proches de leurs  préoccupations ».La satisfaction du président du Conseil régional du Guidimakha tranche avec les récriminations notées en d’autres localités. Notamment à Dar ElBarka ou à Djéold ont les ressortissants ne comprennent pas l’oubli de leurs localités dans l’érection des nouveaux départements.

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Le ministre de l’Équipement menace  les sociétés en charge des travaux des échangeurs: « Celles qui failliront à leurs engagements seront sanctionnées ! »

Le gouvernement mauritanien n’apprécie pas l’avancement à pas de tortue des travaux de construction des deux ponts « Hay Saken » et « Bamako »,des trottoirs en pierre des voies principales de Nouakchott et du projet « Réseau urbain 2021 ».Le ministre de l’Équipement et des transports, Mouhamedou Ahmedou M’Heïmid, l’a fait savoir en brandissant la menace de « sanctions », lors d’une visite d’inspection des travaux exécutés par son département dans les trois wilayas de Nouakchott, conformément aux instructions du Président de la République visant à « assurer le suivi des travaux de réalisation des projets et le respect des délais fixés ». Demandant aux superviseurs des projets d’être « attentifs à la qualité du travail », le ministre soulignait que ces « sanctions prévues par la loi seraient appliquées aux sociétés qui n’auront pas respecté les délais.[…] Nous n’accepterons aucun retard […] les sociétés en passe de l’être ont déjà reçu des avertissements écrits […] et cela n’enlève rien à l’obligation de respecter strictement les critères de qualité requis. »

La semaine dernière, le ministre avait rencontré les sociétés Yuanda et Poly Changda chargées respectivement de la construction des ponts de Hay Saken et de Bamako, ainsi que le bureau d’études chargé du contrôle des travaux de ces deux ouvrages.Le ministre avait demandé aux deux sociétés d’accélérer le rythme des travaux, menaçant de dénoncer le contrat si les travaux connaissaient un retard par rapport à la date fixée.