Le procureur général du roi près de la cour d’appel de Casablanca a placé en détention provisoire à la prison d’Oukacha les dix accusés impliqués dans l’affaire du vol de la somme de 2,6 millions de dirhams appartenant à l’épouse de l’ex-président mauritanien. Le quotidien Al Massae rapporte, dans son édition du lundi 6 septembre, que la brigade de la gendarmerie de Bouznika avait déféré, mercredi dernier, devant ce parquet les suspects pour constitution de bande criminelle et de vols qualifiés. Les faits remontent à quelques jours auparavant quand l’épouse de l’ex-président mauritanien, qui se dirigeait en voiture vers Rabat pour finaliser un acte notarial, s’était arrêtée sur une aire de repos à Bouznika.
Quand elle est arrivée chez les notaire elle a découvert que la somme de 2, 6 millions de dirhams qu’elle avait déposée dans le coffre de la voiture s’était envolée. Constatant qu’elle a été victime d’un vol sur l’aire du repos la victime s‘est s’empressée de déposer une plainte auprès de la brigade de la gendarmerie de Bouznika. Après avoir effectué les constats d’usage dans la voiture et relevé les empreintes et autres indices les gendarmes ont entamé rapidement leur enquête sous la conduite du commandement régional de Settat.
Le quotidien Al Massae rapporte que les enquêteurs ont eu recours à des techniques d’investigation sophistiquées pour identifier et localiser les malfrats. Ils ont par la suite visionné les caméras installées dans les boulevards et les rues que l’épouse de l’ex-président Mohamed Ben Abdelaziz avait traversés avec sa voiture. Munis des premiers renseignements et conduits par leur flair, les éléments de la gendarmerie se sont orientés vers l’entourage de la victime et notamment vers son chauffeur. Confronté à des indices graves et concordants, le chauffeur n’a pas tardé à se mettre à table et à dénoncer ses 9 complices parmi lesquels il y a une femme.
Les enquêteurs se sont déplacés à Casablanca où ils ont interpellé tous les malfrats dans les quartiers Anassi et Lahraouyine avant de les placer en garde à vue pour les besoins de l’enquête. Ils furent déférés, par la suite, devant le procureur général du roi près de la cour d’appel de Casablanca pour constitution de bande criminelle et de vols qualifiés. Selon une source proche de l’enquête les gendarmes auraient récupéré la somme de 2 millions de dirhams sur les 2,6 qui ont été volés dans le coffre de la voiture de l’ancienne première dame de la Mauritanie.
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