Le Comité des Usiniers et Exportateurs de Poissons de la zone Sud (Nouakchott) de la Fédération Nationale des Pêches (FNP), dément des allégations largement relayées à travers les réseaux sociaux, au sujet de l’affrètement d’un bateau de pêche, et explique les enjeux de cette mesure gouvernementale, dans un communiqué publié lundi 23 août.
Désireux d’éclairer l’opinion nationale à ce sujet, le collectif des propriétaires d’usines de Nouakchott salue la décision des autorités.
Il explique par la suite « le processus, les conditions et les objectifs d’une dérogation visant à permettre un approvisionnement régulier du marché national en poissons et une relance des activités des usines, à l’arrêt depuis longtemps », avec à terme la menace d’une fermeture définitive et toutes les conséquences en termes de perte d’emplois directs et indirects.
Le comité salue « cette décision louable» du Ministre des Pêches et de l’Economie Maritime « qui va dans le sens des intérêts des populations, confrontées à la rareté et à la cherté des prix des produits halieutiques, et qui permettra le redémarrage des activités des usines ».
Par ailleurs, les exportateurs de poissons de la zone Sud signalent « que le bateau titulaire de la dérogation accordée par le gouvernement et dont l’affrètement par le collectif a fait l’objet d’un acte notarié, ne pêche que le pélagique qui est une espèce migrante ».
A signaler que ce navire est de nationalité turque.
Ainsi « cette affaire, commanditée par des milieux nostalgique d’un passé révolu, connus de tous, est en réalité une tempête dans un verre d’eau, car les enjeux pour les mauritaniens se trouvent ailleurs».
Commenter mettre fin à la spirale infernale du prix des poissons, de plus en plus rares et qui ont disparu de nos plats ? Voila la véritable équation.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».