Un vent nouveau souffle désormais sur l'Union Nationale du Patronat Mauritanien et en rafraîchit le corps, avec l'entrée de cadres et de personnes hautement qualifiées et capables d’apporter une contribue significative au développement économique.
Cela s'est concrétisé avec la candidature de l’économiste Hamada Ould Didi à la Fédération Nationale de l’Elevage, le renouvellement de la confiance à Ahmed Ould Hamza à la tête de la Fédération de l'Industrie et des Mines, lequel dispose d’une grande expérience pour la modernisation de l’industrie nationale, ainsi que par la candidature de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Hamadi Ould Hamadi à la présidence de Fédération Nationale des Pêches.
Cela constitue une nouvelle approche pour élever le niveau du secteur privé et le libérer de la mentalité du commerçant traditionnel.
En souhaitant plein succès aux titulaires de ces grandes expériences dans leur carrière, nous espérons que d'autres fédérations suivent le même chemin dans le choix de leurs dirigeants.
C'est la seule garantie qui nous permettra d'élever le niveau du secteur privé dans notre pays pour jouer le rôle qui lui est dévolu dans le développement, gagner le pari des investisseurs étrangers et les inciter à investir dans notre pays et à impulser son économie.
En choisissant ce type de cadres, le secteur privé pourra apporter la contribution sur laquelle le Gouvernement compte dans sa politique économique.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?