Entre la troisième vague de la pandémie du coronavirus (COVID-19), portée par le variant « Delta », la forte canicule, aggravée ce week-end par des coupures récurrentes d’eau et d’électricité, lespopulati ons de Nouakchott vivent un véritable calvaire.
Des phénomènes venus s’ajouter à une spirale infernale de hausse des prix des denrées de base, passés depuis 2 ans, du simple au double, et dont le gouvernement peine à expliquer l’origine.
En effet, les autorités écartent l’hypothèse de la dépréciation de l’ouguiya sur cette période. Elles attribuent le phénomène aux conséquences de la pandémie du coronavirus (COVID-19) sur le transport maritime mondial.
Une explication qui induit une autre interrogation relative à l’environnement sous-régional : les populations des pays voisins sont-elles affectées par le même phénomène dans les mêmes proportions, à savoir les prix de denrées de base accusant une hausse non pas de 5, 10, 15 ou 20%, mais qui passent du simple au double, parfois plus, en une année?
Certains importateurs profiteraient-t-ils de la perturbation du transport maritime mondial en conjoncture COVID-19, pour jouer à fond sur la vieille recette de la spéculation ?