Suspendues hier (jeudi 29 juillet) à 19 h, les recherches de personnes disparues le même jour dans un oued près de Lexeiba 1 (Gorgol) ont repris ce matin et permis de retrouver le bébé, affirme une source sur place.
Ce bébé, sa tante et son cousin, partis du village de Ligueira, commune de Azgueilem, Moughata de Monguel avaient été emportés hier tôt par les eaux de ruissellement de l’oued de N’Djokoudé qu’ils ont tenté de traverser à bord d’une charrette ; le courant étant très fort après des pluies qui se sont abattues dans la zone. Seule la maman du bébé a pu être sauvée par les populations, accourues d’un village voisin pour porter secours aux victimes ; elle s’était accrochée à la branche d’un arbre.
Durant toute la journée d’hier, les plongeurs ont cherché à retrouver le bébé et sa tante noyée en vain. Le Hakem de Monguel et le commandant de brigade de gendarmerie de la circonscription ont assisté à l’opération de recherche qui se poursuit pour retrouver la dernière personne.
Il faut signaler que le petit groupe se déplaçait pour faire vacciner le bébé et que ces vies auraient pu être sauvées si un pont avait été érigé sur cet oued de 20 m de largeur. Une vieille revendication des populations riveraines, indique une source sur place.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».