L'édition 2021 de la Journée Mondiale Sans Tabac fait une demande spéciale aux fumeurs: " S'engager à arrêter ". Ce message est particulièrement opportun, surtout à l'heure où le monde continue de lutter pour contenir la pandémie de COVID-19. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) note que "les recherches disponibles suggèrent que les fumeurs courent un risque plus élevé de développer une maladie grave et de mourir" du COVID-19.’’ ‘’S'engager à arrêter de fumer en ce moment permet non seulement de garantir la bonne santé et le bien-être de la population, mais aussi de réduire considérablement les énormes charges économiques et sociales que les gouvernements subissent actuellement en raison de la pandémie'', souligne le communiqué de presse publié à l'occasion de la journée mondiale sans tabac.
Alliance pour le Contrôle du Tabac en Afrique (ACTA), African Center for Tobacco Industry Monitoring and Policy Research (ATIM), Center for Tobacco Control in Africa (CTCA) et Framework Convention Alliance (FCA) ont, lors d’une conférence de presse régionale conjointe dans le cadre de la Journée Mondiale Sans Tabac rappelé que notre responsabilité en tant qu'acteurs de la lutte antitabac ne se limite pas seulement à tenir l'industrie en échec et à la faire payer pour les dommages qu'elle cause, mais aussi à faire en sorte que les quelque 20 % de la population mondiale qui utilisent actuellement leur produit obtiennent l'aide dont ils ont besoin pour renoncer au tabac.
Selon les Organisations africaines de lutte contre le tabagisme, ''les gouvernements africains doivent également investir dans la promotion de l'arrêt du tabac, en développant des stratégies et des directives nationales fondées sur des preuves, et en allouant des ressources adéquates pour la mise en œuvre des programmes. Des conseils gratuits doivent être fournis aux personnes qui renoncent au tabac, et les initiatives de communication de masse qui encouragent l'arrêt du tabac doivent faire partie des programmes de sevrage''.
Les quatre associations (ACTA, ATIM, CTCA et FCA ) préconisent un renforcement des systèmes de santé existants pour mettre en œuvre des initiatives de promotion du sevrage tabagique et de traitement de la dépendance au tabac.
''Les gouvernements africains doivent également investir dans la promotion de l'arrêt du tabac, en développant des stratégies et des directives nationales fondées sur des preuves, et en allouant des ressources adéquates pour la mise en œuvre des programmes. Des conseils gratuits doivent être fournis aux personnes qui renoncent au tabac, et les initiatives de communication de masse qui encouragent l'arrêt du tabac doivent faire partie des programmes de sevrage,ont suggéré les organisations africaines de lutte contre le tabagisme.
Le tabagisme fait plus de 8 millions de victimes chaque année dans le monde. Plus de 7 millions de ces décès sont dus à la consommation de tabac proprement dite et environ 1,2 million au tabagisme passif.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?