Les membres du Collectif des Victimes de Cheikh Ridha s’étaient donnés rendez-vous ce dimanche 16 mai à Arafat/poteau 19, avec la ferme résolution de reprendre possession de leurs propriétés immobilières spoliées par le célèbre érudit.
Une tentative qui a tourné court suite à une intervention de la police, qui a interpellé la présidente du collectif, Leikweir Mint Deff, gardée pendant une partie de la journée au commissariat situé au poteau 4 d’Arafat.
Ainsi, le problème des créanciers de Cheikh Ridha reste entier après l’échec de toutes les saisines de la justice au niveau pénal (qui estime qu’il s’agit d’un litige civil).
Un épisode suivi d’une décision du tribunal de commerce de Nouakchott a déclarant la faillite de l’homme d’affaires, suite à la constitution d’un comité de liquidation qui a déclaré infructueuses toutes les recherches sur les comptes bancaires, les biens mobiliers et immobiliers, à l’exception de 2 licences d’exploitation minière.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?