Le Forum des Organisations Nationales des Droits de l’Homme (FONADH) organise du 23 au 25 juin 2014 à l’hôtel Tfeila un atelier national sur le foncier. L’objectif principal est de permettre d’ouvrir une réflexion et d’échanger sur la problématique particulièrement importante de la gestion du foncier dont l’exacerbation menace de plus en plus la cohésion sociale et rend la cohabitation de plus en plus difficile entre les communautés, surtout au sud du pays où les rapatriés éprouvent beaucoup de difficultés à retrouver leurs terres que dans une précipitation suspicieuse l’Etat a affectées à d’autres citoyens. Plusieurs communications liées à la problématique comme : La reforme foncière de 1983 et ses décrets d’application, contexte et motivations politiques ou Présentation de l’état des lieux du foncier dans trois wilayas (Brakna, Gorgol et Trarza) du pays ou de la tenure traditionnelle du foncier en Mauritanie : Enjeux socioculturels et économiques entre autres sont prévues. Des personnes ressources, parlementaires, militants des droits de l’homme, juristes participent à cet atelier financé par le PNUD, la Coopération Espagnole (OCTE), OXFAM et l’Union Européenne. Plus de cents participants issus du FONADH, d’autres organisations de la société civile, des partenaires au développement, des organisations paysannes assistent aux travaux de cet atelier placé sous le patronage du ministère de l’intérieur et de la décentralisation.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».