Le Collectif des Cadres Mauritaniens Expatriés (CCME), exprime sa solidarité pleine et entière, avec le Ministre des Affaires Economiques et de la Promotion des secteurs productif «objet d’attaques d’une rare violence, relativement à des propos tenus le 04 mars 2019 », annonce un communiqué de presse, publié vendredi.
La déclaration rappelle que le discours qui suscite l’ire des milieux chauvins a été tenu au cours d’une conférence débat s’inscrivant dans le cadre d’un mémorandum prospectif du collectif sous le thème « l’unité nationale en Mauritanie : craintes et espoirs » élaboré en décembre 2018.
Ce document a été formellement transmis au gouvernement de la République Islamique de Mauritanie par correspondance en date du 23 décembre 2018.
Le communiqué de presse signale qu’en cette circonstance, « M. Kane Ousmane s’exprimait en tant que citoyen et membre du CCME, n’étant en charge d’aucune fonction publique. Les analyses et observations qu’il a eu à exprimer en ce moment, s’inscrivent pleinement dans la substance du débat, et ne peuvent absolument être réduites à la toute petite portion objet de la polémique actuelle, laquelle illustre bien les constats faits par le mémorandum du Collectif des Cadres Mauritaniens Expatriés (CCME)».
Le document fournit la liste des nombreuses personnalités issues de tous les horizons (politique et milieu intellectuel) présentes lors de
cette manifestation, et saisit l’occasion pour revenir sur les motivations de la démarche, «la production du mémorandum sur l’unité nationale obéit à la volonté de susciter un débat avec tous les acteurs nationaux –sans exclusive-sur la nécessité de veiller à faire participer toutes les composantes à l’effort de construction du pays.
Le combat pour l’émergence d’une Mauritanie nouvelle doit refléter la diversité du peuple».
La présentation de Kane Ousmane à l’origine des attaques des milieux chauvins, est d’une durée de 30 minutes. Mais les manipulateurs qui ont choisi de s’attaquer à son discours, ont, par un procédé crapuleux, extrait un passage de 4 minutes mettant en évidence l’exclusion de la communauté négro-africaine, sans rappel du contexte dans lequel le discours a été prononcé.