Le gouvernement salue la nomination d’un compatriote, Ismaël Ould Cheikh Ahmed, à la tête de la Mission des Nations Unies pour l’action d’urgence contre Ebola (MINUAUCE), dans une déclaration publiée samedi soir par le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération.
« A travers la désignation de notre compatriote, la communauté internationale apporte une reconnaissance supplémentaire et une valorisation particulière à la ressource humaine nationale d’excellence, notamment eu égard à la sensibilité et à l’acuité du dossier qui vient d’être confié à notre compatriote, M. Ismael Ould Cheikh Ahmed, dans la présente conjoncture internationale », se réjouit la déclaration gouvernementale.
Au cours des derniers, rappelle-t-on, l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola a touché une quinzaine de milliers de personnes et fait plus de 6000 morts en Afrique de l’Ouest.
Désigné jeudi par le SG de l’ONU, le mauritanien travaillera avec le coordinateur des Nations Unies pour la lutte contre Ebola, le Dr David Nabarro, ainsi qu’avec les gouvernements des pays d’Afrique de l’Ouest touchés par l’épidémie (Liberia, Sierra Leone, Guinée et Mali).
Cette mission, désignée sous l’acronyme anglais UNMEER, a été créée il y 2 mois pour piloter la lutte contre l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola dans les pays les plus touchés (Liberia, Sierra Leone et Guinée), avec un siège à Accra (Ghana) et des antennes dans les 3 pays, ainsi qu’au Mali.
C’est la première mission de terrain de l’ONU pour une crise internationale de santé publique.
Agé de 54 ans, Ismaël Ould Cheikh Ahmed est actuellement le numéro 2 de la mission de l’ONU en Libye (UNSMIL).
Il a occupé divers postes au sein des agences onusiennes (en Syrie, au Yémen, en Géorgie et au Kenya).
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?