L’ancien Centre International des Conférences de Nouakchott (CICN), a abrité le mardi 23 mars, la cérémonie de lancement du Projet « Archipelago II Mauritanie » organisée sous forme de visioconférence entre la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Mauritanie (CCIAM) et la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Aix Marseille Provence.
Archipelago est un programme financé par l’Union Européenne (UE) au bénéfice de 12 pays du Sahel et du Lac Tchad (Burkina Faso, Cameroun, Gambie, Ghana, Guinée, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, Niger, Nigéria, Sénégal et Tchad). La Mauritanie est dotée d’une enveloppe de près de 500.000 euros.
Son objectif principal « est l’employabilité des jeunes, femmes et migrants, par des mesures ciblées de formation technique et professionnelle, et de renforcer les Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME).
Dans une allocution prononcée au cours de la cérémonie de lancement, le président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Mauritanie (CCIAM), Ahmed Babe ould Eleya, a expliqué que l’objectif du projet « est d’insuffler une nouvelle dynamique en matière de formation et d’insertion professionnelle, en adéquation avec les besoins réels des entreprises et de renforcer l’employabilité et l’intégration des jeunes mauritaniens dans le marché de l’emploi et mais aussi d’encourager l’entreprenariat féminin».
La situation actuelle se caractérise par un déficit de compétences professionnelles à plusieurs niveaux.
La formation professionnelle « est un enjeu de société, un vecteur de promotion sociale et un levier de développement ».
Ce constat est particulièrement valable dans le cas de la main-d’œuvre portuaire dont la formation et les compétences ont une influence sur les activités commerciales.