La société d’approvisionnement en médicaments et matériel médical, King Pharma a reçu la visite de courtoisie, le mercredi 17 mars, du député Biram Dah Abeid, également président du Mouvement IRA. Cette visite a pour objectif de connaître les problèmes du secteur de la santé publique et privée. Ce fut l’occasion pour Dr. Teyib Akhyarhoum, Dg de King Pharma et le député et patron de IRA d’échanger sur les questions de ce secteur vital qui souffre de gros maux.
Dans une brève introduction, Dr. Teyib Akhiyaroum, Dg de King Pharma s’est réjoui de la visite du parlementaire au siège social de son entreprise. Il l’a remercié, en son nom et au nom de l’ensemble de ses employés pour les actions qu’il déploie pour le pays et ses citoyens surtout les plus démunis.
Prenant la parole à son tour, le député Biram Dah Abeid a salué l’engagement et l’attention de King Pharma aux citoyens démunis. Une action louable et à encourager, précise le député qui embraye : « le secteur de la santé est l’un des plus essentiels du pays mais, se hâte-t-il d’indiquer, il est malade et nécessite un remède de cheval ». Poursuivant son propos, il enfonce: « les gestions calamiteuses des régimes qui se sont succédé depuis 1978, à la tête du pays ont contribué à le ruiner par le clientélisme et la complaisance ». Résultat des courses, le secteur est infesté de gens ayant falsifié ou acheté leurs diplômes, ce qui constitue un grave danger pour les mauritaniens qui ont perdu, du coup, la confiance en leur système de santé. Il s’y ajoute que le marché est inondé de produits dangereux, périmés ou contrefaits. Le président de IRA Mauritanie n’a pas manqué de saluer l’esprit d’ouverture et le vent du changement perceptibles depuis l’élection du président Mohamed Cheikh El Ghazouani mais aussi l’action de son ministre de la santé qui a eu l’audace de briser le tabou qui entoure les pratiques illicites dans le secteur de la santé. Biram Dah Abeid s’est engagé, en tant que député mais aussi en tant que défenseur des droits de l’homme, à accompagner cette dynamique, car on ne peut pas construire une Nation avec des personnes malades, indique-t-il. Il a promis, dans ce cadre de mener une croisade contre les pratiques déloyales et injustes, regrettant de n’avoir pas pu rencontrer le ministre de la santé depuis son arrivée à la tête du département. Je vais mener un grand plaidoyer auprès du département de la santé et de ses structures décentralisées et je tiendrais compte de l’expérience et l’expertise de King Pharma dont le souci de travailler dans la transparence, dans le respect des procédures et en pensant aux citoyens démunis n’est plus à démontrer.
Auparavant, le doyen et responsable de l’approvisionnement, Elemine Fall avait esquissé une présentation de King Pharma, de sa place dans le marché national, international et sous-régional où il a remporté d’importants marchés. Il a indiqué que KP est le premier partenaire de l’Etat en matière de fourniture de médicaments, de consommables et de matériel médical, et qu’il ambitionne désormais de créer une unité d’industrie pharmaceutique répondant aux normes d’ingénierie industrielle en partenariat avec plusieurs laboratoires internationaux.
Au plan social et humanitaire, M. Fall a informé que KP qui emploie près de 80 employés mauritaniens apporte un soutien permanent aux patients souffrant de néphrologie, de cancer et du VIH/SIDA. Selon le président de l’Association mauritanienne des dialysés, Mohamed Lémine Mahmoud, présent à la rencontre, l’apport gratuit que KP apporte aux malades à dialyser est un geste humanitaire à saluer. Pour nous, KP n’est pas seulement une entreprise commerciale, elle est une œuvre humanitaire, a-t-il tenu à marteler. La responsable des femmes employées de la société a abondé dans le même sens, soulignant au passage, que KP n’a pas réduit son personnel pendant la COVID, mieux, il a continué à octroyer des soutiens financiers de 4500 MRU, à 27 familles démunies, vivant dans les quartiers périphériques de Nouakchott.
Signalons que cette visite intervient au moment où King Pharma se bat contre les risques de son élimination d’un appel d’offres qu’il est en passe de remporter après avoir été premier lors de l’ouverture des offres et après approbation par les commissions de marchés de la CAMEC, du Ministère de la Santé et de la commission centrale des marchés publics.