Les créanciers de « l’érudit » Cheikh Ridha ont organisé un nouveau sit-in devant l’assemblée nationale vendredi. Ces hommes et femmes, privés de leurs propriétés immobilières et divers autres actifs depuis plusieurs années, pour un montant cumulé estimé à de plus de 70
milliards d’anciennes ouguiyas, ont profité d’un passage du premier
Ministre, Mohamed ould Bilal, devant la représentation nationale, pour présenter le bilan de l’activité du gouvernement au titre de l’année 2020, et les perspectives 2021, pour se faire à nouveau entendre.
Ils étaient encadrés par un important cordon de police antiémeute.
Bénéficiant de complicités à haut niveau, Cheikh Ridha a attiré ses victimes dans un piège suivant le schéma PONZI, devenant ainsi le Bernard Madoff du pays au million de poètes.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?