Le premier ministre, Mohamed Bilal Messaoud présentera le mercredi prochain 27 janvier un rapport sur le bilan de son gouvernement devant les députés de l’Assemblée Nationale. Ce rapport fera ressortir les grandes lignes de l’action du gouvernement au cours de l’année écoulée conformément aux dispositions de l’article 131 du règlement intérieur du parlement mauritanien qui stipule que le premier ministre présente annuellement en session ordinaire un rapport faisant état du bilan de son gouvernement au cours de l’année passée et qui expose les grandes lignes de son programme pour l’année prochaine. Tout comme l’article 73 de la Constitution mauritanienne dispose que le premier ministre présente chaque année à la session de novembre un rapport à l’Assemblée nationale. Les députés discuteront ce rapport en présence du premier ministre et des membres de son gouvernement. Selon l’esprit et la lettre de l’article 73 de la Constitution, la présentation et la discussion de ce rapport a pris un retard d’une cinquantaine de jours.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?