USA: Maître Kalidou Gadio débarque au cabinet «Curtis »

14 January, 2021 - 13:29

Maître Kalidou Gadio, avocat mauritanien, est membre de l’équipe du cabinet d’affaires américain  Curtis, Mallet-Prevost, Colt &Mosle, LLP,  connu simplement sous le nom de  « Curtis » depuis le mardi 12 janvier 2020. Cette institution, vieille de  presque deux siècles,  a été créé en 1830 et figure parmi les premiers cabinets à s’établir dans le ‘Financial District’ de New York désigné sous le célèbre nom de Wall Street.
Le Cabinet « Curtis »  dispose de bureaux dans cinq continents, avec une présence  dans 14 pays et conserve une place enviable dans la hiérarchie  établie sur la base des indices de mesures servant à dégager la crème dans ce domaine. Un partenariat stragique qui ouvre d’importantes  perspectives.
 Ainsi, le président du cabinet « Curtis » Georges Kahale III, salue « l’arrivée au sein du cabinet, au bureau de Washington, d’un avocat chevronné, spécialisé sur l’Afrique, avec une expertise internationale reconnue ».
 Maître Kalidou rejoint un groupe axé sur l’Afrique et le Moyen Orient au sein d’un cabinet d’affaires spécialisé figurant au rang  des leaders mondiaux dans le conseil et le traitement du contentieux, défendant essentiellement les États  et les entreprises à capitaux publics. Pour sa part, maître Gadio  s’est dit «honoré de rejoindre Curtis, un cabinet avec une solide réputation et un réseaux de talentueux avocats internationaux. J’espère célébrer de nombreux succès avec l’institution, et profiter d’un partenariat enrichissant, contribuant ainsi à améliorer la compréhension de la culture et des processus législatifs dans toute  l’Afrique et la région MENA ».
 Rapporté au contexte, l’arrivée de l’avocat mauritanien chez « Curtis» est un fait loin d’être anodin. Celle-ci intervient alors que la pratique africaine du cabinet enregistre une appréciable extension, un souffle de plus en plus puissant depuis des  années, avec l’arrivée de plusieurs associés à Londres et Dubai en 2020.

           

Un avocat au profil exceptionnel

 Me Kalidou Gadio est un avocat au profil exceptionnel. Il est passé par l’université Mohamed V de Rabat, Paris II, Sorbonne, diplômé de Harvard Law School a Cambridge Massasuchets, ancien Conseiller juridique général de la Banque africaine de développement (BAD). Ce brillant cadre, natif de Kaédi, était associé chez Manatt, Phelps & Phillips depuis près de 4 ans.
Pendant plus  de 3 décennies, maître Gadio a  conseillé  les gouvernements et les institutions financières. Il a  participé activement à la mise en  place de plusieurs initiatives de développement économiques clés en Afrique ; notamment sous la direction de M. Donald Kaberuka, l’ancien Président de la BAD, il a  préparé les statuts du fonds de l’Union africaine pour la paix et la sécurité, et peut revendiquer le développement de plusieurs établissements financiers régionaux.
 Au cours de sa carrière, maître Kalidou Gadio  a servi 28 ans à la Banque Africaine de Développement (BAD), dont huit (8) en tant que Conseiller Juridique Général (CJG), jouant un rôle essentiel dans la création du Fonds Afrique 50, dédié au financement des infrastructures et la Facilité Africaine de Soutien Juridique (FASJ).
 Cet avocat au profil rare  a également participé à la mise en œuvre du traité sur la lutte contre la corruption dans l’acquisition de marchés  financés par les banques multilatérales de développement.
 Ainsi, du point de vue de ses états de services, ce nouveau partenaire « apporte un aperçu inégalé » dans le domaine « des réformes législatives, le renforcement des capacités institutionnelles, du financement des projets, du développement des infrastructures dans le cadre de la formule de Partenariat Public/Privé (PPP)» grâce à une pratique constante pendant plusieurs années d’assistance  au profit de 54 pays africains.
 Me. Gadio a participé à l’élaboration de projets de développement économique stratégiques liés à l’énergie, les ressources naturelles et les infrastructures .»
 Ses conseils ont profité aux Etats  et entreprises privées dans le cadre des négociations impliquant des financements étrangers en Afrique, et le règlement des différends devant des institutions judiciaires et d’arbitrage.

                 AS