Plusieurs centaines de prestations de services de l’enseignement ont organisé un sit-in devant le ministère de l’éducation nationale, de la formation professionnelle et de la réforme, lundi. Une manifestation au cours de laquelle ils ont dénoncé la gestion de leur dossier par le département ministériel. Ils ont revendiqué aussi leur intégration dans le cadre de la fonction publique et réclamé le paiement de toutes les indemnités consenties en faveur des travailleurs de l’enseignement, notamment celle de la craie. Ce sit-in est noté le jour de la reprise des cours dans les écoles après un arrêt de plusieurs semaines dans le cadre des mesures visant à contenir la propagation de la pandémie du coronavirus (COVID-19). Il intervient après la publication d’un communiqué du ministère sommant les prestataires de l’enseignement de rejoindre leurs postes d’affection, condition nécessaire au renouvellement de leur contrat.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».