L’association des Ulémas de Mauritanie a organisé, le 2 décembre, à Kaédi, un colloque sur les séquelles de l’esclavage, en collaboration avec le ministère des affaires islamiques et l’enseignement originel.
Dans une communication intitulée "Solidarité sociale et le rôle des Oulémas dans la lutte contre les séquelles de l’esclavage", Dr Cheikh Ould Zein, secrétaire général de l’association des Oulémas de Mauritanie, du Forum de la pensée islamique a invité les Ouléma à jouer le rôle d’avant-garde dans le combat contre les séquelles de l’esclavage.
Pour le conférencier, les guides religieux doivent s’adapter au contexte de leur temps afin d’apporter des solutions adaptées au quotidien des musulmans, parce qu’estime le secrétaire général de l’association des Ulémas de Mauritanie, les faqhih doivent s’évertuer, comme le leur commande leur mission à unir leurs frères plutôt qu’à semer les germes de la division de la haine dans le cœurs des frères musulmans, à travers leur enseignement. Pour Cheikh, il faut se battre pour prêcher et maintenir la cohésion des musulmans dans leurs sociétés. C’est pourquoi, le conférencier suggère la production par les Ulémas d’une espèce de fatwa de nature à aider la Mauritanie à se débarrasser des séquelles de l’esclavage et des ses pesanteurs. Cheikh Ould Zein invite enfin tous les Ulémas à jouer leur rôle d’avant-garde dans la croisade contre les séquelles de l’esclavage.
Cette communication a suscité d’intenses débats, tellement le sujet est d’une actualité brûlante.
Rappelons que le colloque de Kaédi a été ouvert par le ministre des affaires islamiques et de l’enseignement islamique en présence des autorités administratives et des Ulémas.
Les participants ont suivi plusieurs autres communications portant sur le même thème.
Ce colloque entre dans une série d’ateliers de sensibilisation qu’entreprend cette association sur ce thème de l’heure.
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Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».