Il est encore bien faible le niveau du traitement par les médias de la deuxième vague du coronavirus ou «covid-19».
Cela résulte, malgré les «sommes» colossales dégagées par l'État et prélevées sur le trésor public, d’un manque patent de forme, de contenus scientifiques et de rigueur professionnelle sur fond d’un manque patent de planification et d'absence de projection de résultats tangibles.
De ce fait, le citoyen lambda est - en général - quasiment sceptique sur le développement de la pandémie, de sa gravité, et surtout, sa capacité à limiter ses performances en cas d'infection. La raison à celà réside dans l'incapacité des médias, principalement publics, à suivre le rythme des méthodes et des moyens développés partout ailleurs pour faire face cette crise sanitaire majeure. Des méthodes et des moyens développés et devenus un média parallèle qui a une grande influence sur la conscience des communautés, et pour les Etats :
· Un porteur de leurs préoccupations,
· Un Support de leurs politiques gouvernementales avec détachement, neutralité et professionnalisme,
· Un répétiteur de leurs duplicités commises, rectificateur de leurs maladresses, et annonciateur de leurs victoires sur les ondes de radios et télévisions,
· Un pourvoyeur de leurs médias sociaux parallèles devenus plus proches des citoyens, malgré l'absence de professionnalisme et de moyens techniques de diffusion.
Cette faiblesse ne peut en aucun cas être dissociée de l’absence manifeste de compétences humaines nécessaire à l’atteinte des objectifs médiatiques escomptés comme l’ont fait par ailleurs les médias des pays voisins. Ceux-là mêmes sont parvenus à faire valoir une prise de conscience optimale parmi leurs peuples.
Pour parvenir à ce dessein, ces Etats ont nécessairement fait du «professionnel» un préalable, pour amener les journalistes à voir de face et pleinement les grands axes et objectifs définis à atteindre avec précision sérieux et célérité.
Et encore faut-il que ce "professionnalisme" soit acquis dans les écoles du journalisme et/ou instituts de formation et de perfectionnement des métiers de la presse. Il est ensuite renforcé dans les règles de l’art par l’expérience acquise et accumulée sur le terrain, sous ses divers aspects, et qui confère et affermit :
- l’efficience
- le mérite
- l’admissibilité
- la performance
C’est cette expérience qui va ainsi renforcer le langage du journalisme toujours renouvelé, soutenu, et taillé sur la mesure des événements, des phénomènes, des évolutions et des transformations incessantes, au-dessus de :
- de la langue de bois dominante ;
- du rabâchage odieux ;
- du retard latent face à la vitesse des évolutions d’une part, et en raison de l’incapacité d’actualiser les données, d’autre part.
Or, pour diriger les institutions du journalisme, la qualification doit inévitablement se faire à l'échelle ascendante sans "brûler" les étapes, sauf pour des raisons rationnelles et objectives, et sans "perturber" l’ordre évolutif des choses, ni enfreindre aux conventions, chartes d'honneur et codes déontologiques préétablis de la profession dite le quatrième pouvoir.
Il ne fait aucun doute que l'Etat mauritanien a, une fois encore, fait preuve d’une volonté ferme et renforcée pour faire face à la nouvelle vague de la pandémie du coronavirus. Pour se faire, il a très tôt mis en place des plans élaborés et déployé des efforts conséquents pour couvrir les besoins et fournir les moyens nécessaires.
Cependant, l'absence latente des médias - héritiers têtus de la décennie écoulée - fait obstacle à la réalisation d’un accompagnement parallèle (visuel, audio, presse écrite, édition et distribution), loin du "folklore" médiatique improvisé au titre de la deuxième vague d’une "Covid 19" dont le premier cas est apparu en décembre 2019 dans la province du Hubei, au centre de la Chine.