Les locaux de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Mauritanie (CCIAM) ont abrité mercredi, une session de l’Assemblée Exécutive de l’Union des Chambres de Commerce et d’Industrie des pays du G5 Sahel, consacré au lancement de 2 projets.
Dans une allocution prononcée au cours de la cérémonie d’ouverture, le président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Mauritanie (CCIAM), Ahmed Baba ould Eleya, président en exercice de l’Union des Chambres de Commerce du G5 Sahel, a rappelé le contexte régional, marqué par l’expansion du terrorisme et du grand banditisme, auquel est venue s’ajouter la pandémie mondiale du coronavirus (COVID-19), qui affecte gravement les économies de la région. Le président de la CCIAM a par suite parlé des perspectives et de la mobilisation des états.
Celle-ci se traduit par la conception «d’un projet d’appui à la résilience des entreprises des jeunes face aux conséquences de la COVID-19, financé par la Banque Africaine de Développement (BAD), lancé aujourd’hui. Et «le projet Banque de Famille » à travers la coopération entre l’Union des Chambres de Commerce du G5 Sahel, la Chambre Islamique de Commerce et d’Agriculture et l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), dont le but est de permettre aux populations vulnérables d’accès au financement de leurs petits projets».
Le G5 Sahel est composé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad. Cette organisation est dédiée à la lutte contre le terrorisme, le crime transfrontalier et la coordination des efforts de développement.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?