Une session de formation sur le thème de « la cohésion sociale et le vivre-ensemble » au profit des jeunes de la commune d’Arafat s’est achevée dimanche 15 Novembre 2020. Cette rencontre a regroupévingt-cinq jeunes issus du milieu associatif et diverses autorités locales. Initié par l’Association pour l’Insertion des Enfants et Jeunes Travailleurs de Mauritanie (AIEJTM), l’atelier s’inscrivait dans le projet « Amélioration de la résilience des jeunes vulnérables aux différentes formes de radicalisation », par le renforcement de la cohésion sociale au niveau des quartiers périphériques de Nouakchott-Sud, appuyé par CORIM.Pour ce faire l’AIEJTM s’appuie sur les valeurs fondamentales de la non-violence et de la justice sociale qui palpitent au cœur de l’éducation à la paix.
Djiméra Issa, chef de projet à AIEJTM
« Ces formations ont été lancées au mois d’Octobre dernier avec toute une série d’activités à Riyad et Arafat : formation des jeunes sur la cohésion sociale, la gestion des conflits, la promotion de la culture de la paix...En parallèle de ces activités, il y a eu une redynamisation des conseils régionaux de jeunesse.Mis en place depuis quatre ans,ces comités étaient en léthargie.Nous comptons apporter notre appui technique pour les relancer,avec un plan d’actionsqui permettra à leurs membres de former, produire ou réfléchir à la mise en place d’activités de promotion dela paix. Lesvingt-cinqjeunes qui ont été formés vont à leur tour partager leurs acquis, à travers des formations-restitutions au sein de leurs organisations, en perspective d’élargir toujours plus la sensibilisation.À chaque fois que nous organisons des ateliers, l’engouement est certain et l’intérêt vif, signesd’une appropriation effective, par les jeunes, des thématiques développés.La restitution des acquis se feraparcauseries… ».
Bocar Alassane Sylla, membre d’AIEJTM, participant : « Cette session nous a permis d’acquérir beaucoup de connaissances dans le domaine de la cohésion sociale et du vivre-ensemble, ainsi que des éléments-clés pour aider toutes les composantes sociales à vivre en harmonieau service du développement denotre pays.Nous allons contribuerénergiquement à la réussite de cet idéal, en faisant passer les messages et organisant des activités.Nous allons poser des actes. Même composé de quatre communautés,nous sommes un pays un et indivisible.Un même drapeau nous unit ».
Avia Salem Matalla, participante: « La session fut très bénéfique.Nous avons pu mener des échanges fructueux entre jeunes et mieux appréhender les problèmes auxquels nous sommes confrontés au sein de nos communautés respectives et comment mener des médiations et des campagnes de sensibilisation pour prévenir les conflits et à ancrer la valeur du vivre-ensemble ».
Zeïnabou Samba,participante : « Cet atelier a été d’une importance capitale.Nous avons pu capitaliser un certain nombre de connaissances que nous pourrons concrétiser sur le terrain, à travers des restitutions auprès de nos adhérents ».
Ethmaneould Hassan,participant : « Une session venue à point nommé.Les jeunes leaders d’associations ont pu acquérir de larges connaissances sur la cohésion sociale et le vivre-ensemble.Des jeunes d’horizons divers ont pu se concerter et s’entendre sur la nécessité pour nos composantes sociales de vivre en harmonie ».
THIAM