La chambre civile du tribunal de Nouakchott a décidé d’arrêter toutes les préparatifs d’organisation du congrès que le parti du Sursaut devait faire dans les jours à venir. Finalement, le président de cette chambre, Haroun Ould Amar Ould Ideighbi s’est résolu à prendre cette décision de ne plus autoriser la poursuite de ces activités préparatoires. Depuis un mois, le parti Sursaut communément appelé le parti des jeunes connaît des perturbations internes engendrées par une incompréhension entre sa présidente, Lalla Mint Chrif, ancienne ministre de la jeunesse et un groupe de cadres du parti qui l’accusent de gérer unilatéralement les affaires. Ce qu’évidemment la députée Mint Chriv nie catégoriquement en estimant que le groupe ne représente pas grand-chose et que le parti poursuit normalement sa marche en attendant que le prochain congrès lui permette d’entreprendre les réajustements qui s’imposent. Au cours des dernières élections municipales et législatives, le parti du Sursaut a réalisé d’assez bons scores en engrangeant des postes de députés et de maires en plus de plusieurs dizaines de conseillers municipaux dans beaucoup de conseils nationaux. Son affaire inscrite au dossier 55/2014 est pendante depuis plusieurs semaines devant la chambre civile du tribunal de Nouakchott.
« Ambiguïté délibérée » : voilà comment Ehoud Barak, alors ministre de la Défense de l’entité sioniste, désignait, en 2010, la stratégie nucléaire de son gouvernement ; « une bonne politique, en entente totale avec les États-Unis », tenait-il, sibyllin, à préciser.