Les professeurs de l’Université des Sciences Islamiques à Aioun ont adressé à travers le Syndicat National des Professeurs de l’Enseignement Supérieur une mise en garde au président de l’Université, Dr Mohamed Ould Amar qui s’accapare, selon le communiqué, tous les pouvoirs et érige, non sans conséquences, un système de gestion unilatérale dont il est le seul maitre à bord.
Le communiqué dénonce aussi le refus du président de satisfaire les doléances légitimes formulées par les profs et de retarder consciemment la tenue des conseils scientifiques et du conseil d’administration qui ne s’est jamais réuni depuis une année.
"Compte tenu de tout ce là nous déclarons :
1) Notre refus de la politique de marginalisation érigée par le président de l’université
2) Notre appel pour l’achèvement de l’organigramme de l’Université
3) Dénonçons les suspensions des salaires des professeurs sur des absences justifiées alors que le président lui-même n’est jamais resté une semaine dans son lieu de travail depuis quatre ans.
4) S’engageons à défendre les droits des profs conformément aux lois et règlements en vigueur si nos doléances ne sont pas satisfaites", écrit le communiqué.
Dans son classement annuel qui sert de baromètre à la liberté de presse dans le Monde et publié chaque année le 3 Mai, à la veille de la Journée mondiale de la Presse, Reporters Sans Frontières (RSF) a rétrogradé la Mauritanie de la 33ème place qu’elle occupait l’an dernier à la 50ème. Pourquoi, à votre avis ?