Les abonnés de l’Internet mobile en Mauritanie ont été privés du service de la connexion toute la journée de ce lundi 26 octobre, à cause du démarrage de la deuxième session du baccalauréat.
Sur ordre des autorités, cette mesure est appliquée par les 3 opérateurs de téléphonie mobile présents sur le marché, soit la Mauritel (une filiale de Maroc Télécom), la Mauritano-Tunisienne des Télécommunications (association Tunisie Télécom+capitaux privés nationaux) et Chinguitel (filiale de la soudanaise Exoresso).
Cette situation porte un énorme préjudice à plus de 1,5 millions d’abonnés à l’Internet mobile. Ces usagers estiment que «les autorités mauritaniennes doivent trouver une alternative moins
brutale, pour préserver l’intégrité des examens scolaires, qui entrainent systématiquement ces coupures d’Internet».
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?