Les populations de certains quartiers populaires de la ville de Nouakchott comme Tarhil souffrent depuis plus de 48 heures d'une grosse pénurie d'eau puisque leurs robinets sont restés désespérément secs sans que ces pauvres citoyens ne reçoivent la moindre explication des services de la société nationale des eaux en cette période de très grande canicule. Comme toujours, les charretiers vendeurs d'eau profitent de la situation et propsent le fût d'eau de 200 litres à 1000 anciennes ouguiyas sans que la encore une quelconque autorité ni administrative ni municipale ne bouge le moindre petit doigt pour les ramener à la raison.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?