Nouakchott abrite ce lundi, la 8éme session du Conseil des Ministres du G5 Sahel. Cette organisation sous-régionale, dédiée à la lutte contre le terrorisme, l’insécurité et la coordination des efforts de développement, regroupe le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Cette réunion vise à faire le bilan des actions réalisées au cours des derniers mois, dans un contexte marqué la pandémie du coronavirus (COVID-19), ses conséquences sanitaires et économiques, venue se greffer aux problèmes du terrorisme et de l’insécurité dans la région.
Dans une allocution prononcée au cours de la cérémonie d’ouverture, le Secrétaire Exécutif du « G5 » Sahel, Mama Sambo Sidikou, a mis en avant la nécessité d’une réforme cet organe cheville « d’une organisation qui a gagné en notoriété, grâce au renforcement et la diversification du partenariat. Ce qui se traduit non seulement par l’appui institutionnel apporté par les différents partenaires au
Secrétariat Exécutif et aux structures rattachées, mais aussi la réception positive de différentes requêtes adressées par le G5 Sahel en faveur de ses projets et initiatives majeures.
Nous allons poursuivre cette dynamique, en veillant à maintenir le plaidoyer et en assurant le suivi rigoureux des engagements pris par les partenaires.
La réforme du Secrétariat Exécutif devrait permettre un renforcement de l’organisation pour faire face à ses missions de plus en plus exigeantes au regard des défis actuels ».
Pour sa part, le Ministre mauritanien des Affaires Economiques et de la promotion des secteurs productifs, Kane Ousmane, a mis en exergue « les mesures urgentes prises par les États pour freiner la progression de la pandémie du coronavirus (COVID-19), limiter ses conséquences et impacts dommageables au plans humain, économique et social ».
Il a par la suite remercié les partenaires face «à une situation qui nous impose de rester mobilisés dans la lutte contre la COVID-19, qui demeure une menace pour les populations et les économies. Cela au moment où les forces de défense et de sécurité, aux côtés de la Force Conjointe du G5 Sahel et des forces internationales partenaires, poursuivent la lutte contre le terrorisme avec vigueur ».
Le G5 Sahel est un espace de 5 millions de km2, au climat hostile, avec une population de 60 millions d’habitants.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?