La police a fermé le siège du Parti Unioniste, Démocratique et Socialiste (PUDS-issu du courant nationaliste arabe) et procédé à l’interpellation d’un notaire mercredi après-midi, rapporte la presse locale.
Le parti visé par l’action de la police a reçu le ralliement de plusieurs personnalités proches de l’ancien président Mohamed ould Abdel Aziz, notamment des anciens ministres, qui ont opéré une sorte d’OPA politique en prenant le contrôle des instances dirigeantes, en vue de permettre le retour de l’ancien chef de l’Etat sur la scène politique.
Du côté de l’administration, on juge «illégale la tenue du congrès du parti et les changements intervenus au sein des instances dirigeantes.
Toutes les décisions prises au cours de cette réunion l’ont été en violation flagrante de la loi », estime le ministère de l’intérieur.
Au cours des dernières heures, des rumeurs ont fait état du « retour imminent » sur la scène de l’ancien président, Mohamed ould Abdel Aziz (2008/2019) à la faveur«du rachat » du récépissé du PUDS.
Ces développements sont notés quelques jours après la transmission à la justice, d’un rapport d’enquête parlementaire dénonçant « la corruption » sous le régime de Mohamed ould Abdel Aziz.