Une source autorisée du ministère de la justice citée par SaharaMedias a confirmé que le ministre de la justice a reçu le rapport de la CEP le mercredi passé et qu'il l'a transmis au procureur général près la la cour Suprême. Une commission spéciale se prépare à enquêter sur les accusations contenues dans le rapport. Selon la source autorisée, le parlement a remis le rapport final au ministre de la justice qui a aussitôt convoqué le procureur général de la cour Suprême pour discuter avec lui lors d’une réunion prolongée des modalités de l'exploiter. Selon la source, le ministre de la justice aurait apporté le rapport à la présidence le jeudi matin et aurait été rejoint par le procureur général. Les deux responsables de la justice n'auraient quitté la présidence que très tard dans la soirée du jeudi. Le procureur général a réceptionné le rapport des mains du ministre de la justice. Le procureur général et ses collaborateurs ont commencé la préparation du processus suivant lequel la justice va traiter le rapport et ses contenus. La source a indiqué que la commission est composée du procureur général, de quelques spécialistes et fonctionnaires du secteur de la justice. Les membres de cette commission ont commencé depuis samedi une série de longues réunions ayant pour objectif de concevoir un processus judiciaire clair. Parmi les points discutés par la commission, il ya la possibilité de location d'appartements et de villas réservés aux enquêtes. La commission discute aussi des dossiers par lesquels elle va commencer et les personnalités qui seront auditionnées sur la base des informations contenues dans le rapport final de la CEP. Selon la source, un plan clair permettant aux autorités judiciaires d'ouvrir une instruction pénale autour des différents dossiers du rapport sera annoncée dans les jours à venir. La source déclare que certains annexes du rapport seraient encore entre les mains du parlement et qu'ils seront remis incessamment aux enquêteurs.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?