Les femmes de la confédération libre des travailleurs de Mauritanie (CLTM) ont célébré, le 25 novembre 2014, la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. La cérémonie s’est déroulée au siège central de la confédération, non loin de l'escadron de gendarmerie.
A cette occasion, les femmes de la CLTM ont tenu à marquer leur solidarité avec leurs consœurs, à dénoncer différentes formes de violences faites à leur égard. « Nous célébrons cette journée pour dénoncer les violences physiques conjugales, sexuelles, domestique, harcèlements sexuels, verbales, discriminations de traitement dans les salaires dont sont victimes les femmes en Mauritanie», a indiqué au reporter du Calame, Messaouda Mint Demba, responsable à la CLTM. Cette responsable indique que la Mauritanie, à l’instar des autres pays du monde, connaît une recrudescence des violences contre les femmes.
C’est là l’une des revendications majeures de la CLTM qui demande un travail et un salaire décent pour des domestiques victimes toujours de violences et arnaques de la part de leurs employeurs dans les maisons, a rappelé Messaouda Mint Demba. La CLTM se bat pour combattre ces violences et redonner la dignité aux femmes. Nos sections et militantes continuent à sensibiliser les populations contre ces phénomènes récurrents, précise Mint Demba.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».