L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) salue « les efforts de la République Islamique de Mauritanie, dont l’assemblée nationale a adopté le 07 juillet dernier, une loi contre la traite des
personnes et approuvé une réforme de la loi contre le trafic illicite de migrants », annonce une déclaration rendue publique mardi.
« Ces instruments contribuent à renforcer le cadre juridique existant pour réprimer et punir les auteurs de ces crimes, offrir une protection et une aide renforcée aux victimes », explique la déclaration de l’agence onusienne.
Par ailleurs « cette réforme vise à aligner la législation nationale de lutte contre la traite des personnes adoptée par la Mauritanie en 2003, sur le protocole des Nations Unies (ONU) visant à prévenir,
réprimer et punir la traite des personnes, en particulier les femmes et les enfants, signé à Palerme en 2003, et que le gouvernement mauritanien a ratifié en 2005.
Dans le même temps, le gouvernement mauritanien annonce un projet de loi adaptant la législation du pays en rapport avec trafic illicite de migrants, afin de renforcer la coordination de la lutte contre les réseaux de traite et de trafic illicite, qui facilitent le passage irrégulier de migrants vers d’autres pays .
Ces 2 textes, inclusifs et complémentaires, rendent compte de l’évolution du profil migratoire en Mauritanie », selon Laura Lungarotti, chef de mission OIM en Mauritanie.
Depuis 2017, l’OIM a aidé plus de 300 victimes de traite à se réintégrer en Mauritanie, ajoute le document de l’agence onusienne spécialisée dans les migrations.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?