Partant d’une production annuelle estimée à 130.000 tonnes, couvrant 65 % des besoins, le gouvernement mauritanien entend booster la production nationale de riz pour arriver à une satisfaction de 100% et réduire la facture des importations qui grève la balance commerciale.
Ainsi, plusieurs mesures gouvernementales ont été prises dans cette perspective.
En Mauritanie, le riz est une céréale cultivée dans toute la vallée du fleuve Sénégal, avec une prédominance du Sud/Ouest.
S’exprimant mardi au cours d’une rencontre avec la presse, le ministre des finances, Thiam Diombar, a décliné ces différentes mesures portant notamment sur « une réforme foncière permettant aux paysans de remplir rapidement toutes les formalités d’immatriculation de leurs terres.
Cette procédure derrière laquelle les propriétaires terriens couraient pendant plusieurs années et même parfois en vain, est désormais réalisable dans un délai de 2 mois.
Les frais d’immatriculation ont été réduits au strict minimum.
Par ailleurs, la consécration juridique de la propriété permet aux agriculteurs d’avoir accès aux financements grâce à la valeur juridique du titre de propriété qui représente une garantie pour les créanciers potentiels.
Suite à cette démarche novatrice, le gouvernement et la Caisse de Dépôt et de Développement (CDD-publique) ont signé une convention en vertu de laquelle cette institution finance les activités agricoles des privés à un taux maximal de 6%.
Il ya également une exonération du matériel agricole et une décision épongeant les dettes des paysans », a expliqué le ministre.
Avec une production annuelle de 130.000 tonnes, la Mauritanie couvre actuellement 65% de ses besoins en riz.
Il y a quelques semaines, un ancien fonctionnaire devenu conservateur de bibliothèque, Ahmed Mahmoud ould Mohamed, dit Gmal, publiait sur Facebook un post au titre évocateur : « La mémoire en décharge : quand les archives nationales finissent dans les ruelles de Nouakchott ».