Dans son point de presse quotidien, le ministère de la santé a annoncé 58 nouvelles contaminations au coronavirus, 20 guérisons et 2 décès. Les équipes médicales chargées de procéder aux analyses ont effectué ces dernières 24 heures 431 tests dont 63 de suivi et 368 tests de diagnostic. Ainsi depuis le début de la maladie en Mauritanie, il y a trois mois, 1162 infections ont été enregistrées dont 1097 de personnes ayant été en contact avec des malades et 59 considérés comme des cas communitaires. Globalement, 139 malades du coronavirus sont guéris contre 61 qui en sont malheureusement morts. Un taux de létalité très élevé par rapport à l'agressivité du virus. Une situation inquiétante que les responsables de la santé expliquent entre autres facteurs principalement par la réticence de beaucoup de malades à ne se rendre aux structures médicales de prise en charge qu'à une phase très critique de la contamination. Depuis maintenant deux à trois semaines, la barre de contamination est exponentielle et devrait atteindre son pic à partir duquel normalement elle devrait commencer à baisser dans la perspective de la disparition de la pandémie et du retour à la normale. Mais pour cela, les autorités sanitaires exhortent les populations à un respect rigoureux des mesures barrières qui constituent à ce jour la seule réponse efficace pour freiner la propagation du coronavirus. Selon les dernières informations, une centaine de vaccins (110 exactement) sont actuellement testés à travers le monde pour trouver un remède à cette nouvelle maladie. Selon ces sources médicales, les chercheurs les plus optimistes estiment que le premier vaccin qui sera disponible ne le sera pas avant août 2021. D'ici là, le monde doit apprendre à vivre avec un virus qui n'a certainement pas dit son dernier mot et autour duquel les supputations les plus extravagantes et les plus fantaisistes circulent.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?