Le centre national de cardiologie (CNC) a pris l’initiative de prendre en charge les membres du personnel de l’établissement atteints de COVID -19. Les malades sont retenus dans un pavillon aménagé à cet effet au sein de l’établissement. Ils y reçoivent des soins conformément au protocole médical arrêté par le ministère de la santé. Un rapport médical quotidien renseigne la direction sur l’évolution de leur état. Et en cas de besoin, des réajustements sont apportés par l’équipe en charge des patients, indique le directeur de l’établissement, le Pr. Ahmed Eba El Walaty.
Aussitôt après l’apparition du premier cas de la pandémie du COVID-19 en Mauritanie, ce centre qui reçoit les maladies souffrant de pathologies cardiaques donc très vulnérables au coronavirus, la direction a pris des mesures draconiennes de prévention. Des difficultés de respiration étant un des symptômes du COVID-19, le centre pouvait se retrouver en situation préjudiciable aux autres patients. Le stock de respirateurs d’oxygène fait l’objet de veille permanente.
Aussi, en plus des l’exigence pour tout le personnel et les visiteurs de respecter les mesures barrières, la direction a fortement limité les visites inopportunes de personnes accompagnant les malades et pouvant être sources de contamination.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?