Les Forces patriotiques du changement (FPC) a procédé, le jeudi 14 mai, à la dernière phase de l’opération de distribution de kits alimentaires aux populations nécessiteuses de certains quartiers de la banlieue nouakchottoise. ....
Supervisée par le responsable des droits de l’homme, Hachim Diako, cette opération a profité aux populations nécessiteuses des quartiers de Sebkha, d’El Mina, Dar El Baida et Ryad, Zatar, Bsara et Arafat. Composés de sucre, du riz et de l’huile, les kits ont été remis dans la plus grande discrétion aux bénéficiaires, recensés minutieusement par des personnes ressources des différents quartiers. L’opération vise à soulager les véritables nécessiteux, contrairement à la méthode du gouvernement, marqué du sceau de l’opacité, fait-on remarquer au FPC, parti politique de l’opposition. Le parti, présidé par M. Samba Thiam avait dénoncé dans un communiqué la manière dont les opérations de distribution de vivres aux populations nécessiteuses se déroulent aussi bien à Nouakchott qu’à l’intérieur du pays.. En effet de nombreux citoyens continuent à se plaindre de l’absence ou de l’insignifiance de l’aide de l’Etat qu’on vante sur les médias.
A l’occasion de la cérémonie, Hachim Diacko, a rappelé qu’il s’agit là d’une opération de routine; depuis quelques années, le parti FPC organise, à chaque début de Ramadan, des distributions de produits vitaux aux populations nécessiteuses, les produits sont déposés chez les bénéficiaires dans la nuit, sans tambour ni trompette. L’opération a accusé du retard à cause du COVID 19. Et ce responsable de rappeler que le parti octroie, à chaque rentrée scolaire, des kits scolaires (cahiers, stylos, sacs, boites d’outils) aux enfants des citoyens démunis. Un geste qui soulage de nombreuses familles devenues incapables de faire face aux frais de scolarité de leurs enfants.
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?