C’est avec satisfaction que nous avons pris connaissance de l’ordonnance de non-lieu, rendue par le juge d’instruction dans le dossier « Ministère public contre Mohamed Bouamatou, Mohamed Debagh, des sénateurs, des journalistes et des syndicalistes », dossier par lequel l'ancien régime avait tenté de salir l’honneur et la respectabilité d’honorables citoyens, comprenant des sénateurs, des hommes d'affaires, des journalistes ainsi que des syndicalistes, en portant à leur encontre des accusations erronées et fantaisistes. C’est ainsi qu’il en accusa certains de crimes transfrontaliers, en émettant à leur encontre des mandats d’arrêt internationaux dont le caractère politique fut dénoncé par des institutions internationales.
Ces innocentes personnes furent frappés de plein fouet par l'injustice du régime déchu, simplement pour avoir mis en échec sa tentative de tripatouillage de la constitution à dessein et pour avoir refusé de cautionner la gabegie dans laquelle se vautraient les dirigeants d’alors et la corruption systémique qui gangrenait tous les aspects de la vie économique, sociale, éthique, judiciaire et politique du pays.
Le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), qui n’a cessé de dénoncer ces pratiques vulgaires et d’exiger la levée de l'injustice dont étaient victimes ces citoyens, adresse ses sincères félicitations aux concernés, à leurs familles et à leurs institutions socio-professionnelles ainsi qu’à tous ceux qui les ont soutenus dans leur dure épreuve.
Le RFD considère qu’il s’agit-là d’une décision positive qui pourrait être le prélude au règlement de toutes les questions d’injustice en suspens et constituer une contribution à l’instauration d’un climat de compréhension, de quiétude et de justice auquel aspire notre peuple, dans le contexte particulier que traverse le pays.
Nouakchott, le 19 ramadan 1441 - 12 mai 2020
La Présidence du Rassemblement des Forces Démocratiques