La Mauritanie célèbre ce 1er mai 2020 la fête internationale du travail sans manifestation sur le terrain. Le ministre de la Fonction Publique, du Travail et de la Modernisation de l’Administration, Camara Saloum Mohamed, a saisi cette occasion pour rappeler les progrès accomplis au profit des travailleurs « en dépit des conditions particulièrement difficiles marquées par la pandémie du coronavirus (COVID-19) ».
Ces avancées concernent la mise en place d’un arsenal juridique « afin de se conformer aux instruments internationaux dont la Mauritanie est partie prenante, en vie d’améliorer les conditions de vie des travailleurs.
Il s’agit du Projet de Lutte contre le travail forcé communément appelé « BRIDGE », grâce à l’appui du Bureau International du Travail (BIT) et du département américain chargé du travail (US Dol), visant à mettre en œuvre la convention 29 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) sur le travail forcé et son protocole de 2014.
Ainsi, le gouvernement a enclenché d’importantes actions au profit des populations cibles, aussi bien en milieu de travail qu’au sein des communautés, en termes de sensibilisation et formation pour le renforcement des capacités.
Il y a également la poursuite de la mise œuvre d’un plan national pour l’élimination du travail des Enfants (PANE RIM). Un ambitieux projet qui vise à protéger les générations futures contre les dangers qui découlent de cet abominable phénomène, et visant à mettre en œuvre la Convention Internationale du travail (OIT) N138 et 182».
Il y a également une amélioration de la législation sur le contrôle et le renforcement des prérogatives des inspecteurs et contrôleurs du travail, la poursuite du dialogue social....
La prévarication et la gabegie ont-elles encore de beaux jours devant elles ? Jusqu’à quand le détournement des deniers publics restera-t-il le sport favori de nos (ir)responsables ? La lutte contre de telles pratiques que tout gouvernement chante à tue-tête ne serait-elle qu’un vain mot ?