Plusieurs centaines de familles de mauritaniens bloqués aux frontières avec le Sénégal et le Maroc depuis près de 2 mois, du fait de la pandémie mondiale du coronavirus (COVID-19), ont manifesté ce lundi devant les grilles de la présidence de la République, pour exiger le rapatriement de leurs proches.
« Les personnes bloquées aux frontières sont confrontées à de nombreux problèmes et souffrent de conditions de vie extrêmement difficiles.
L’option la plus responsable, en accord avec les autorités des pays frères voisins, serait un rapatriement organisé, suivi du confinement et d’un test de dépistage sur tous les individus se trouvant
actuellement dans cette situation », suggère Ahmed, un proche d’un citoyen bloqué hors du pays.
Suite à la découverte des premiers cas de coronavirus (COVID-19) à la mi-mars, et après la suspension des vols internationaux, les autorités mauritaniennes, en accord avec celles du Sénégal et du Maroc, ont décidé de fermer les frontières terrestres à l’exception de la circulation des marchandises pour stopper la propagation de la maladie.
Une nouvelle affaire de drogue défraie la chronique depuis quelques jours. Même si les informations ne tombent, pour le moment, qu’au compte-gouttes, plus d’une dizaine de personnes seraient actuellement sous les verrous de la gendarmerie, le corps d’armée qui a fait tomber le réseau. Et l’enquête se poursuit.




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