L'expert en droit constitutionnel Mohamed Lemine Ould Dahi a déclaré que depuis quelques mois ‘’la Mauritanie a commencé à revenir à l'État de droit à travers le respect des institutions’’ et l'expert d'ajouter dans des déclarations faites au site arabophone Sahara que la Mauritanie souffrait d'une centralisation des décisions qui a handicapé l'appareil de l'État. Selon Oul Dahi, " chacun est devenu responsable de là où il est, ce qui représente une révolution contre la centralisation et un retour à l'État de droit rappelant que toutes les institutions de l'État et ses appareils sont devenus responsables, ce qui est le fondement de l'État de droit et qui précipite le développement du pays et profite à tous ". L'ancien directeur de la législation et du journal officiel à précisé que l'État de droit impose de suivre une procédure dans l'application des lois mais que la gestion des équilibres généraux au cours des périodes d'exception impose aux autorités politiques de prendre de grandes décisions à travers des modalités clairement définies dans l'article 60 de la Constitution de la deuxième République adoptée en juillet 1991.
Soucieux de moderniser Nouakchott et d’en faire une ville un tant soit peu viable, le gouvernement a décidé de débloquer cinquante milliards d’ouguiyas MRO. Plusieurs départements ministériels sont concernés par cette mise à niveau dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle a tardé.