
« Si ta version échappe à celle de ton ami », dit-on chez nous, « c’est qu’elle est bonne ». C’est dire que, sans contradicteur, on peut raconter ce qu’on veut, puisque chacun est « joli pour sa tête ».

Ils sont camionneurs, livreurs de pizzas, plongeurs dans les restaurants, taximen, gardiens d’immeubles que l’ignorance crasse a chassés de leur pays. Les autres, locaux ceux-là, sont soit chômeurs désœuvrés, soit délinquants en rupture de ban, soit aigris par une vie qui a souri à d’autres.