« Tous les hommes sont égaux entre eux, mais certains le sont plus que d’autres (1) ». Cette boutade résume à elle seule l’ambiguïté des grandes déclarations humanistes des trois derniers siècles.

Waqf et démocratie : quoique la quasi-unanimité populaire en matière religieuse ne fasse en Mauritanie aucun doute, un tel concept pourrait heurter dans le contexte international contemporain.

Depuis quand avons-nous commencé à produire du lait ? Avec des appellations comme Tiviski, Lekhrive, El Badiya, Ettews, Ngadi, Tadit, Aderss et autre.

Nous, on va continuer à tourner en rond jusqu’à quand ? Comme disent les bédouins « Chaque fois qu’un pied décolle, un autre s’enlise ». Ça veut dire ici que les Mauritaniens sont forts en gymnastique.

Toute mosquée est par nature un bien waqf. On en dénombre au début du 21ème siècle  quelque trois mille cinq cents sur l’ensemble de la Mauritanie dont sept cents (1) en la seule ville de Nouakchott.

En réalité, le pays va comme il peut. Il va comme il marchait il y a déjà plusieurs années. Autrement dit, nous marchons comme nous marchions. Extraordinairement, comme nous marchions déjà, il y a des années et des années encore.

En 1983, à la simple question : « En quelle année es-tu né ? » ;il est encore fréquent de s’entendre répondre, en brousse :« 1940 peut-être, 1941 ou 1942.

Il est bien effectif que nul n'est infaillible. Cette très vieille sentence ne cessa de servir, au fil des âges, de belle excuse pour se dédouaner de bourdes souvent inconvenantes et à la limite très provocatrices.

Si la commission qui enquête veut enquêter sérieusement, ah là, elle va vraiment se fatiguer ! Pourquoi ? Parce que… ou pourtant. Quel temps ? Le temps de casser tes dents.

Cela fait maintenant plusieurs mois qu’a été mise en place la commission d’enquête parlementaire mandatée par l’Assemblée nationale à l’examen de quelques dossiers de la « décennie MOAA » (Mohamed ould Abdel Aziz).