Nouakchott abrite lundi et mardi (13 et 14 janvier) une rencontre mauritano-marocaine sur la régionalisation, sous le thème « la gouvernance des régions en Mauritanie et au Maroc » avec la participation de plusieurs centaines de présidents de régions,  maires de communes, hauts fonctionnaires et experts de la décentralisation.
Ce conclave est organisé par l’ambassade du Maroc à Nouakchott, en collaboration avec le gouvernement de Mauritanie par l’intermédiaire du ministère de l’intérieur et de la décentralisation.

Il  marque le point de départ « d’un processus permanent de coopération et  d’échanges d’expériences entre les deux pays, dans le domaine de la décentralisation et de la  gouvernance locale, qui permet des actions de proximité en faveur  de l’accès aux services de base et dans le domaine de lutte contre la pauvreté », explique Mme
Fatimetou mint Abdel Malik, présidente du Conseil Régional de Nouakchott.
La réunion ouvre ainsi de bonnes perspectives de coopération entre Nouakchott et Rabat dans le domaine du développement local et dans le
renforcement des capacités des acteurs intervenant en matière de décentralisation.

Le Maroc est ainsi disposé à coopérer avec la Mauritanie,  suivant les priorités dégagées par le Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation, selon l’ambassadeur du royaume à Nouakchott, Hamid Chabar.

Le Maroc  a adopté la régionalisation à partir de 1975,  et est riche d’une solide expérience en matière de gouvernance décentralisée.
La Mauritanie a créé des mairies à  la faveur  des élections municipales de 1986, avant de passer à la communalisation intégrale à
la fin de l’année 1988, avec la création des communes rurales.

La Mauritanie et le Maroc sont les seuls de culture arabe ayant opté pour la régionalisation.