CLTM : La zone franche de Nouadhibou, "un instrument au nom d’un système louche"

4 September, 2019 - 13:56

Partout dans le monde les zones franches ne sont que, une des formes les plus abjectes et moyen d’exploitation hideuse des travailleurs de manière institutionnalisée et règlementée, soutenue par la volonté de l’Etat.

 

La zone franche de Nouadhibou a été catastrophique pour la ville, pour les habitants en général et les travailleurs en particulier car, elle n’a été qu’un instrument pour s’approprier des domaines publics et privés au nom d’un système louche au détriment des plus pauvres de façon permettant aux malveillants de dilapider les ressources de l’Etat et s’accaparer des biens des citoyens illégalement.

 

Aujourd’hui, 5 ans après on peut se poser la question quel bilan peut-on en tirer de cette gigantesque œuvre aux investissements énormes et quel impact cela a pu avoir sur la vie des populations de Nouadhibou, sur la création d’emplois, de richesses, sur le budget de l’Etat ou le développement économique et social du pays, le bilan ne peut être que nul malheureusement car cette politique au plan macro-économique a été un échec total.

 

La CLTM estime que, toutes ces ressources versées dans ce programme ne sont que des gâchis et de la gabegie mafieuse qui a ruiné les caisses de  l’Etat et détruit le tissu économique au niveau de la capitale économique Nouadhibou.

 

Pourtant, ces énormes potentialités auraient pu contribuer positivement à la création des opportunités d’emploi et de richesse, lesquels auraient pu impacter sur l’amélioration des conditions de vie et de travail d’une part et d’autres part, réduire le taux de chômage qui est à son paroxysme.

 

Au vu de cette situation, la CLTM demande aux nouvelles autorités de mettre fin à cette zone franche qui constitue une charge et un fardeau engouffrant pour l’Etat mais aussi pour la population de Nouadhibou, comme elle constitue une source de gabegie et de mauvaise gouvernance, qui ternit l’image de l’Etat et qui ne profite qu’aux prédateurs sans pudeurs.

 

 

Pour la CLTM

Le comité permanent

 

Nouakchott, le  4/09/2019