Atelier sur la présence des femmes dans les structures de défense du G5 Sahel

4 September, 2019 - 01:08

Le siège du  Collège de Défense du G5 Sahel  à  Nouakchott, abrite un atelier sur « le renforcement de la présence des femmes dans les structures de défense du G5 Sahel » du 3 au 5 septembre.
Le G5 Sahel est une organisation sous-régionale  dédiée  à la lutte contre le terrorisme, l’insécurité et la coordination des actions de développement,  regroupant  le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Tchad.
Une centaine de membres des forces armées et de sécurité des 2 sexes de ces pays  participent à cet atelier.
Dans une allocution prononcée à l’occasion de la cérémonie d’ouverture, la ministre mauritanienne des Affaires Sociales, de l’Enfance et de la Famille, Mme Nene Oumou Kane, a affirmé que le thème de l’atelier « revêt une grande importance pour les décideurs comme les simples citoyens.
Selon plusieurs études et estimations, le nombre de pertes civiles dans les conflits actuels affecterait majoritairement les femmes et les enfants. Mais il convient de nuancer  notre propos en évitant d’adopter un point de vue étroit ou une position réductrice, enfermant la femme uniquement  dans son statut de victime. Elle l’est sans doute et à bien des égards aussi. Néanmoins, les femmes participent par leur ingéniosité et leur courage à la protection de la vie et à la reconstruction de la paix en garantissant par exemple la survie de leur famille dans  les situations de crise et d’affrontements violents.
Malgré tout, les violences multiples et endémiques dont elles sont victimes  ne sauraient, bien évidemment, être acceptées comme une fatalité.
Nos efforts doivent,  aujourd’hui comme demain, converger vers la création de mécanismes politiques et institutionnels qui permettent aux femmes de participer davantage au processus de prévention et de résolution des conflits quelles qu’en soient les causes. Cette approche constitue une des modalités susceptibles d’apporter des améliorations s’agissant du statut et de la condition des femmes.
Toute analyse stratégique de ce statut devrait s’articuler autour d’une action participative de la femme, elle-même ».