Selon des sources généralement bien informées, l'Union Pour la République a procédé à la résiliation des contrats de tous les sièges de ses structures y compris ceux de la fédération des jeunes et des femmes à partir du mois d'août. Selon les mêmes sources, le comité de gestion du parti a ordonné aux fédérations, aux sections et sous sections de quitter les lieux avant cette date. Il y a deux ans, le parti a engagé une politique d'achat de sièges avec des contributions"généreusement" consenties par certains de ses cadres qui promettaient que l'UPR allait continuer à exister même après le départ de son président fondateur Mohamed Ould Abdel Aziz dont le second mandat finit dans moins de dix jours.
Comment ne pas faire, d’une réélection apparemment tranquille, les prémices d’une chute aussi brutale que désastreuse ?