En obtenant près de 50% des voix dans la commune de Rosso, le candidat à la présidentielle, Biram Dah Abeid a fait, c’est le moins qu’on puisse dire, un tabac dans la capitale des Trarza, sa région d’origine. Malgré un déploiement de moyens et le rappel des troupes, les soutiens du candidat Ould Ghazwani ont fait chou blanc. Les députés Bâ Madine et Ould Moutaly, le maire Bamba Ould Daramane, les anciens députés Slama Ould Meyne, Sidi Diarra et Mohamed Vall Ould Teyvour, Thiam Zakaria, conseiller du premier ministre, Leila Bâ (l’épouse du PM), Fall N’guissaly, Mohamed Vall Ould Youssouf et d’autres, tous étaient sur le terrain, ont fait campagne et ont été battus par un candidat dont les représentants n’avaient pourtant aucun moyen. Si ce n’est la conviction des militants et le rejet par les populations de Rosso, fatiguées de promesses sans lendemains, de ceux qui se disent ‘’grands’’ électeurs. Symbole de cette déculottée monumentale, le quartier de N’diourbel où Biram a obtenu près de 1400 voix contre 100 au candidat soutenu par cette panoplie de ‘’leaders’’. ‘’Jamais dans l’histoire de Rosso, nous n’avons connu un tel phénomène de rejet de la classe dirigeante. La pilule est dure à avaler. Espérons que le nouveau président saura décrypter le message’’, explique un observateur de la scène politique locale. Rosso est, en effet, avec Nouadhibou, la seule capitale régionale où Ghazwani n’est pas arrivé en tête. Il doit bien y avoir une explication quelque part. Il suffit juste de fouiner un peu.
Après les ponts dits de l’Amitié, Taazour et El Haye Sakine, dont Nouakchott avait tant besoin pour désengorger une circulation devenue infernale, le président de la République a inauguré la semaine dernière plusieurs infrastructures, notamment la deuxième phase du projet Aftout ech-Charghi, une école dédiée aux métiers des mine