Revendication à forme de rapport technico-politique sanctionnant, entre autres, les bas et les hauts du Naval en Mauritanie

4 July, 2019 - 01:18

El Arby MOULAYE HASSAN,   Ancien Officier Machiniste- Maroc - Inspecteur de la Sécurité des Navires – France                             Nouadhibou le 23 juin 2019                                   

 

Lettre ouverte à son Excellence Mohamed Ould CHEIKH MOHAMED AHMED OULD EL GHAzouanI, Président de la République Islamique de Mauritanie

Excellence Monsieur le président,

dans l’allocution que vous aviez prononcée à Nouadhibou dans le cadre du lancement de votre campagne, vous avez déclaré qu’une fois élu, vous ferez  de notre justice une justice professionnelle, indépendante  disposant des moyens humains et matériels nécessaires afin qu’elle puisse dire le droit en toute indépendance, sans pression aucune et qu’elle puisse trancher  dans la neutralité et la transparence absolues tous  les contentieux dont elle est saisie.

 

Cela étant, Monsieur le président, vos engagements ont bien réconforté le moral des mauritaniens dont les droits ont été spoliés et cela présume notre sortie de l’auberge.

En tout cas, Monsieur le Président, c’est cela qui mencourage finalement à vous adresser cette lettre inédite qui sera sous forme de rapport technico-politique, non complaisant, dans lequel je vais vous soumettre une double doléance juridiquement légale.

 

Monsieur le Président, ma présente démarche est fortement soutenue par un collectif des gens de mer, anciens navigants comme moi, qui sont  déconcertés par cette injustice hallucinante et cette maltraitance morale dont je suis l’objet et ce, suite à mon opposition au sabotage de ces louables Chantiers Navals de Mauritanie (CNM) dont je suis initialement le précurseur-porteur de lavant projet. Voir justificatifs ci-joints.

 

Monsieur le Président, au lieu d’un recours auprès de notre Commission Nationale des Droits Humains ou la CPI, je préfère d’abord m’adresser à votre haute bienveillance en vue d’une solution à l’amiable. Je précise en introduction que je n’ambitionne aucune nomination quelle qu’elle soit. Par cet écrit exhaustif suivant, je ne réclame que le rappel de tous mes droits de propriété intellectuelle sur les nouveaux Chantiers Navals de Mauritanie -CNM- et mes salaires impayés à ce jour, en plus des préjudices subis depuis ma relève en mars 2017 de mes fonctions de DTC directeur technique et commercial des -CNM- par notre ex-Directeur Général,  Monsieur Ahmedou Tijani THIAM, lequel est actuellement président  de l’Autorité de la Zone Franche de Nouadhibou (l’AZFN).  Je demande à ce qu’une investigation impartiale se fasse pour vérifier la véracité de mes dires. 

 

En effet, Monsieur Tijani THIAM m’a relevé de mes fonctions de DTC des CNM après que ces derniers aient tiré le maximum de ma collaboration dès leur démarrage, donc bien avant sa nomination comme DG.

Il a trouvé des CNM sur les rails et c’était opportun pour lui de m’écarter de sa route qui sera pleine de méfaits techniques. Néanmoins, ces manquements techniques et sécuritaires ne l’ont pas empêché d’être décoré de l’ordre du mérite national et d’être ensuite propulsé à la tête de l’AZFN.

 

Monsieur le Président,

Ma relève de fonction ne pourra pas taire l’historique de mon empreinte positive aux CNM et ce, bien avant et après la création de cet ambitieux projet naval qui me tenait déjà à cœur tout au long de mes vingt ans de navigation en haute mer et de supervision des carénages de grands bateaux sur les chantiers navals étrangers. Aujourd’hui je suis à la veille de ma retraite bien méritée, quoique sans la moindre DECORATION de l’ordre du mérite contrairement à ce jeune fils à papa qui a eu cet honneur de prime abord dans le naval.

 

Monsieur le Président, pour les raisons que je vais énumérer ci-dessous, les CNM sous la direction de Tijani THIAM n’ont pas été une réussite complémentaire aux réalisations accomplies dans le domaine maritime à savoir, l’académie Navale, les gardes-côtes, les ports Tanit et Ndiago, bien qu’il reste beaucoup à faire et à refaire.

Monsieur le Président, à travers cette lecture vous vous méfieriez probablement de certains de vos présumés soutiens, car Monsieur Tijani THIAM a trahi votre prédécesseur, son Excellence Monsieur Mohamed ABDEL AzIz.

Le Président sortant, comme tous ses prédécesseurs, a connu des bas et des hauts parmi lesquels ces réalisations méritoires que j’ai citées ci-haut en introduction, entres autres actions indéniables et pas des moindres, tels que son respect de ses deux mandats constitutionnels puis son soutien à notre religion islamique et à la commémoration de notre résistance nationale, quoique cela contraste malheureusement avec son aveugle attachement à certains Ministres et Directeurs infidèles, puis cela contraste surtout avec son déconcertant acharnement contre beaucoup de ses proches et ex-fidèles soutiens. Je cite à titre d’exemple notre sage érudit OULD DEDDEW et notre exemplaire homme d’affaires, le caritatif OULD BOUAMATOU.  

                                                                                                                                                                       

 Monsieur le Président, au lieu de ces soi-disant Ministres et DG infidèles, ce sont plutôt ces deux personnages respectables susnommés, entre autres, que le Président sortant aurait dû soutenir car la trahison ne me semble pas dans leur noble fibre génétique…

 

Monsieur le Président, ce dernier grief n’est pas hors sujet au vu de notre contexte politique actuel qui me semble beaucoup plus inextricable que mon cas personnel très ordinaire. C’est vous dire donc, Monsieur le Président, que votre impartialité en matière de justice est également souhaitable en politique. De ce point de vue politique, j’avoue ma neutralité habituelle. C’est pourquoi j’ai toujours voté blanc puisque je n’ai jamais vu de campagne présidentielle multiraciale qui incite à une vraie cohésion sociale... Bien que la vôtre semble la plus hétéroclite car on présuppose que vous êtes le candidat de l’unanimité nationale.

 

En effet, Monsieur le Président, vous êtes issu d’une respectueuse famille pieuse et bien connue comme étant un dénominateur commun à toutes les tribus et ethnies mauritaniennes et ceci, quasiment au même titre que les chérifs. Aujourd’hui que vous êtes élu au premier tour et pour ne pas décevoir vos électeurs, vous vous devez de trouver un consensus national avec les autres candidats à la présidence. Ce faisant, le peuple vous dira HAIDARA comme déjà dit au regretté Ely OULD MOHAMED VALL et à OULD ABDELAzIz au moment de leur retrait du pouvoir en vue d’un renouveau politique… Bref.

 

Monsieur le Président,

Je reviens à l’argumentation de ma double doléance corroborée par les documents authentiques ci-joints qui sont également la preuve irréfutable que je suis initialement le porteur du projet de Chantier Naval en Mauritanie et ceci, bien avant la création de ce petit chantier naval (CNM) qui paraissait louable au départ avant d’être malheureusement sabordé, en catimini, par son ex directeur général, Monsieur Tijani THIAM.

 

               Monsieur Tijani THIAM s’est acharné contre ma personne parce que je m’étais également opposé au changement des moteurs de propulsion YANMAR, qui ont fait preuve d’endurance et fiabilité sur les 45 premiers bateaux. Je m’étais encore opposé au changement de nos produits composites EUROMER dont la qualité, sécurisante pour nos CNM naissants, était pourtant avérée et certifiée par YAMAHA.

Pourtant, tout comme notre prédécesseur COMECA, mon ex-Directeur Général des CNM, en l’occurrence Monsieur Amadou DIENG BOUBOU FARBA, et moi-même n’avions jamais osé changer ces produits sécurisants et de qualité avérée sur les premiers bateaux construits et notre action faisait la satisfaction de tous les premiers capitaines des bateaux équipés de ces performants moteurs YANMAR.

 

                 Monsieur le Président, il importe de rappeler que c’est justement ce manque de prévention sécuritaire, entre autres, qui a provoqué l’incendie qui a ravagé le chantier et causé tant de dégâts que Monsieur Tijani THIAM avait camouflé.

Monsieur le président, ces non-dits ont été soulignés dans mon rapport technique ci-joint où je divulguais, sans complaisance, les causes de cet incendie et les dégâts dissimulés dont le principal moule-coque japonais mis hors service jusqu’à ce jour, entre autres machines d’exploitation. Toutefois, Monsieur Tijani THIAM n’a pas transmis mon rapport à l’ex-ministre des pêches Monsieur Nani CHROUGHA de peur de l’édifier sur les causes réelles du sinistre.

 

                Quant au grand bateau du pélagique pour lequel on avait prévu une longueur de 23 mètres, il a été réduit à 19 m par Monsieur Tijani THIAM. On se rend compte maintenant que ce premier et unique bateau pélagique déjà  construit est un échec car  il ne répond pas à toutes les normes de conformité exigées par le Bureau Veritas -BV- en vue de  son assurance maritime.                                                                                                                                                              

                 Le BV choisi par Monsieur THIAM ne s’est même pas  présenté à la mise à l’eau dudit bateau qui a failli couler, et, ironie du sort, avec à son bord le Président sortant, son Excellence Monsieur Mohamed ABDELAzIz qui l’inaugurait avec fierté mais à son péril. Ceci fait également partie des non-dits faciles à vérifier…

 

                En effet, au moment de l’inauguration de ce premier bateau pélagique par le Président de la République, on a remarqué une forte voie d’eau à bord de ce bateau au moment de sa mise à flot et c’est pourquoi il avait été rapidement remis à sec par la MASHREF en vue de colmater les entrées d’eau de mer… Et les défauts de construction de ce bateau ne s’arrêtent pas là-dessus. A suivre…

 

Monsieur le Président,

Maintenant après lecture de mes rapports techniques, notre nouvelle Directrice, Madame Mahjouba LEHBIB, m’a aussitôt rappelé au poste de conseiller technique chargé de la qualité sécurité et ceci, pour palier à l’absence de Directeur Technique des CNM dont le poste a été supprimé depuis mon limogeage par Monsieur Tijani THIAM il y a trois ans de cela.

J’ai donc accepté ce poste de conseiller afin de ne pas perdre mes droits à ma retraite très proche et ce,  en attendant le rétablissement total de tous mes droits par qui de droit.

Monsieur le Président, à  travers votre excellence, j’exprime ma reconnaissance à la Directrice générale pour son attachement à la justice et l’intérêt qu’elle porte pour le bon fonctionnement des CNM qu’elle est en voie de réorganiser.

Cependant, comme tout nouveau responsable public, elle se doit d’exiger un contrôle de l’IGE pour ainsi éviter un retour de manivelle. En effet, son prédécesseur Tijani THIAM n’a jamais subi de contrôle financier depuis trois ans tandis que le premier DG des CNM, Monsieur Amadou DIENG BOUBOU FARBA en était victime injustement dès la première année de sa gestion.

 

Je rajoute, sans vouloir me jeter des fleurs, que de par mon éducation islamique et ma formation maritime paramilitaire, je me veux un honnête musulman, non raciste. J’ai toujours été très respectueux de mes supérieurs hiérarchiques y compris Tijani THIAM, quelle que soit leur origine. Monsieur AMADAOU DIENG BOUBOU FARBA et Monsieur Mohamed MAYIF, mon ex-Directeur Général de l’Ecole Nationale Maritime en sont témoins et n’ont jamais abusé de ma bonne attitude et de ma bonne collaboration…

 

Monsieur le Président, avant de finir mon indignation, je me dois d’abord de donner les preuves de mon initiation du projet naval résultant de mon historique professionnel. En effet, j’ai fait des études professionnelles maritimes au Maroc puis en France. Dans ce dernier pays j’ai été honoré en 2005 par la délivrance de la première carte de séjour ‘’nature compétence et talent’’ en région de Loire Atlantique et ceci, dans le cadre de la nouvelle politique française de l’immigration choisie. Cette distinction récompensait mon long parcours professionnel de la mer baltique à l’atlantique et surtout la pertinence de l’étude technique du projet du chantier naval que j’avais élaboré pour mon pays (voir documents joints).

Monsieur le Président, pour cet honneur qui m’a été fait, je remercie également la France de Victor HUGO qui glorifie ‘LES TRAVAILLEURS DE LA MER’…

 

J’avais entrepris des démarches auprès des Chantiers hollandais DAMEN SHIP YARDS et les chantiers  français PIRIOU de Concarneau. J’ai finalement trouvé des partenaires techniques intéressés par la création d’un chantier naval dans les normes de conformités internationales.

Il s’agit du chantier naval espagnol HUELVA et du chantier naval italien DAMICO.

 

En 2009 à Nouadhibou au cours de la campagne présidentielle et par le biais de Monsieur Ahmed OULD MOULAYE AHMED, directeur de campagne de l’époque,  j’avais obtenu une audience avec son Excellence Mohamed OULD ABDEL AZIZ, audience au cours de laquelle je lui ai soumis l’étude technique du projet de construction d’un chantier naval. J’ai fait remarquer au Président qu’à  chaque pause biologique, vu la vétusté de l’obsolète dock de la MASHREF, la quasi-totalité de notre flottille nationale se fait réparer et caréner sur les chantiers navals de la région (Sénégal, Maroc, les Canaries et le Cap-Vert), ce qui coûte cher au pays en terme de sorties démesurées de devises, de consommables machines  et de charges sociales (hébergement du  personnel dans les hôtels).

 

J’ai expliqué par ailleurs au chef de l’Etat que la construction du chantier naval va contribuer au renouvellement de notre vétuste flottille artisanale, côtière et industrielle d’une part, et, d’autre part, va générer des milliers d’emplois directs et indirects dans le secteur de la pêche.

 

Aussi, en juin 2013, l’étude technique de mon  projet a suscité un grand intérêt qui s’est  traduit par un échange de lettres entre le premier Ministre français Jean-Marc AYRAULT et Monsieur Stéphane Billard un expert comptable français qui m’avait établi le business plan du projet naval.

 

Par lettre ci-jointe datée du 04 juin 2013, j’ai été saisi par le chef du cabinet du Premier Ministre français, Monsieur Jean Marc AYRAULT, qui m’informe que ce dernier a pris connaissance avec intérêt de mon projet de chantier naval en Mauritanie et a transmis mon dossier au Ministre des Affaires étrangères Laurent FABIUS et à Madame Nicole BRISK Ministre du commerce de l’époque et ce, afin qu’ils en prescrivent un examen approfondi.

 

Suite à ces correspondances et à ce même sujet naval, j’ai été reçu de nouveau en audience par le Président de la République son Excellence OULD ABDELAzIz et ceci, en marge du sommet de l’UNESCO en 2013 à Paris et en présence de notre Ambassadeur de l’époque son Excellence Mohamed Mahmoud OULD BRAHIM KHLIL. Et c’est  justement suite à cette deuxième entrevue avec le Président que j’ai reçu la lettre ci-jointe numéro 00049 du 15 -04-2013 du Ministre des Pêches, Monsieur Aghdhavna OULD EYIH, qui m’informait de sa disponibilité de me recevoir pour discuter de ma proposition de réaliser un projet de construction d’un chantier naval à Nouadhibou dont j’avais donné copie au chef de l’Etat.

 

Pour répondre à la sollicitude de mon pays, j’ai quitté la France et suis rentré en Mauritanie. C’est ainsi que j’ai été nommé à la tête de la direction technique et commerciale de nos Chantiers Navals naissants au service desquels j’ai mis toute mon expertise et mes connaissances pour développer leurs activités et les rentabiliser.

 

Monsieur le Président,

 

                Durant mes activités à la direction technique, mes équipes techniques ont réussi, avec un seul moule de construction, à doubler en fin 2016 la production mensuelle de nos petits bateaux d’une longueur de 14 m et ceci, après avoir remédié à beaucoup d’insuffisances techniques, sécuritaires et managériales héritées de la COMECA.

Pour ce faire,  mon ex-DG Monsieur Amadou DIENG BOUBOU FARBA et moi-même avions  préalablement mis en place un planning de travail à base de sécurité pour nos installations techniques et élaboré un schéma de maintenance préventive pour nos machines conformément aux consignes du constructeur de nos machines.

 

Monsieur le Président, c’est ainsi donc que par complexe de mon historique naval Monsieur Tijani Thiam s’est acharné contre ma personne en m’infligeant, dès son arrivée,  une série de sanctions expressément insultantes et surtout anti-juridiques comme lui a fait remarquer l’inspection générale du travail dans sa note ci-jointe numéro 064 adressée au DG des CNM en date du 05 avril 2017.

Tout cela est pour moi la preuve de l’ingratitude publique comme disait mon père, MOULAY EL HASSAN, ancien fonctionnaire public de l’ASECNA laissé au bord de la route, qu’Allah l’enveloppe de sa miséricorde… Bref.

 

En résumé, Monsieur le président, au lieu d’un recours aux institutions juridiques légales, ma plus proche et nombreuse famille chérifienne, tributaire de mes droits impayés, préconise plutôt de solliciter votre audience pour m’entretenir de vive voix avec votre excellence afin de vous soumettre le dossier ci-joint qui corrobore ma présente légitime argumentation technique visant une réparation à l’amiable de mes nombreux préjudices subis moralement, mes salaires impayés et surtout mes droits de propriété intellectuelle sur les CNM.

 

                En définitive, Monsieur le Président, je souligne également que je suis l’unique statutaire de deux petites entreprises, la MAT NAVALE, agréée pour le contrôle de conformité de navires, et l’ART NAVAL NDB détentrice du premier agrément dans le domaine naval en Zone Franche, sauf qu’elles ont subi un embargo et c’est pourquoi je les ai mises en veille.

Cependant, par prévention d’un éventuel retour de manivelle suite à cette présente lettre ouverte, je suis en voie de réactiver mes deux structures techniques et ce, parallèlement à mon vieux petit projet agro-pastoral sur la route de ma ville natale ATAR …

 

Monsieur le Président, en un mot, je souligne que seul un véritable chantier naval pourra faire de notre zone franche un pôle de développement de la pêche durable et révolutionnaire dans toute la région Ouest-Afrique.

Sauf qu’un tel chantier naval fait face également à une forte opposition de la part des représentants locaux de ces chantiers étrangers et c’est pourquoi la stagnation des CNM.

 

               Enfin, Monsieur le Président pardonnez le verbiage et le modeste style rédactionnel du vieux navigant malmené que je suis. Apres cette longue lecture, vous comprendrez sûrement cet engouement que peut ressentir, dans un état de droit, tout travailleur honnête en fin de parcours professionnel, pénible et à haut risque, lui faisant rater d’autres meilleures opportunités au profit de moins désignés que lui mais plus protégés, puis, au bout du compte, le marginalisant de tout ce qui touche à son projet naval qu’il considère comme son propre domicile qu’on lui a subtilisé contre son gré.

Dans l’attente d’une suite favorable à ma double requête, veuillez agréer, Monsieur le Président l’expression de mon respectueux dévouement passé pour le service national.

 

                                                                                                                               El Arby MOULAYE HASSAN

                                                                                                                      Ancien Officier Machiniste

                                                                                                           Inspecteur de la Sécurité des navires

                                                                                                                    Porteur d’un projet naval avorté.