Le candidat indépendant national Biram Dah Abeïd a fustigé, lundi 10 juin, au cours d’un meeting à Tidjikja, le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz qui a enfoncé le pays davantage dans la paupérisation extrême, ces dernières années ainsi que la déliquescence des services sociaux de base. Sur sa lancée, devant des sympathisants enthousiastes, Biram n’a pas mâché ses mots pour dénoncer le bradage des ressources naturelles du pays, le clientélisme et le népotisme qui ont atteint, dit-il, des proportions inégalées, menacent la bonne gouvernance et font sombrer de plus en plus de gens dans la pauvreté..Il citera les nominations sélectives en conseil des ministres et autres promotions loin d’être fondées sur le mérite ou les qualifications.
Par ailleurs, le candidat indépendant national a dénoncé «l’assujettissement, l’esclavage et l’exploitation de l’homme imposés des siècles au nom de l’Islam», rappelant à cet effet «les prêches
vindicatives des imams qui avaient appelé au meurtre», lors de l’incinération des livres .
Biram a convié les populations de Tidjikja et du Tagant à être les fers de lance d’une alternance et à saisir l'opportunité qui leur est offerte le 22 juin 2019 pour matérialiser les aspirations des
mauritaniens à un changement pacifique en votant massivement en sa faveur.
C’est à pas de course que Biram a rallié la capitale du Tagant après avoir tenu des rassemblements populaires à Guérou, Tensigh et Nbeïka. Durant ces étapes où il a été l’objet d’accueils populaires, le candidat a déroulé son programme électoral et promis d’améliorer les conditions de vie des populations.
Après les ponts dits de l’Amitié, Taazour et El Haye Sakine, dont Nouakchott avait tant besoin pour désengorger une circulation devenue infernale, le président de la République a inauguré la semaine dernière plusieurs infrastructures, notamment la deuxième phase du projet Aftout ech-Charghi, une école dédiée aux métiers des mine